Loeb agacé par son équipe : "On perd 15 minutes pour des conneries"
Malgré le temps repris à Carlos Sainz mercredi sur le Dakar, Sébastien Loeb a déploré "une vraie journée pourrie" lors de laquelle des problèmes évitables l'ont ralenti.
Ne vous fiez pas aux apparences : si Sébastien Loeb a encore repris du temps à Carlos Sainz ce mercredi sur le Dakar, se rapprochant à moins d'un quart d'heure au classement général, la 10e étape a été tout sauf une partie de plaisir pour lui et son copilote Fabian Lurquin.
Seulement 17e de la spéciale à 17'37 du vainqueur Guerlain Chicherit, le tandem a connu "une vraie journée pourrie", qui a très mal débuté dès la liaison matinale, sur laquelle il a fallu s'arrêter pour réparer tout en pointant à l'heure au départ du secteur chronométré. "On part ce matin, on est en panne sur le routier parce que le jack ne rentre plus, donc on a été obligé de le condamner en coupant les durites et tout...", explique Sébastien Loeb.
Il y a certaines choses qu'il faut quand même essayer de mettre au sérieux.
C'est le mécanisme hydraulique permettant de lever la voiture en cas de crevaison qui a posé problème sur un côté du Prodrive Hunter de l'équipage... le côté gauche, ce qui a son importance pour la suite.
"Évidemment, je crève deux fois la roue gauche", peste Sébastien Loeb. "Donc il faut grimper dans la montagne, trouver un endroit où on arrive avec la voiture en bascule pour décoller la roue. En plus la Makita [visseuse électrique], forcément, il n'y a plus de batterie, donc à la main... et on perd 15 minutes pour des conneries, pour des trucs qui, normalement, ne peuvent même pas arriver."
Souvent fataliste devant les aléas mécaniques, le Français peinait cette fois à masquer son agacement devant une situation selon lui évitable et l'impréparation de son matériel, dans une équipe Prodrive qui a déjà perdu le tenant du titre Nasser Al-Attiyah, touché par plusieurs avaries.
"Pas de cric, pas de jack, et deux fois je crève...", énumère Sébastien Loeb. "Il y a certaines choses qu'il faut quand même essayer de mettre au sérieux un petit peu. On est rentré hier avec un problème hydraulique de cric, de jack qui fuyait, et ce matin on arrive sur la liaison, il fuyait. On l'a sorti une fois et on ne l'a plus jamais rentré : on a dû couper les durites pour le rentrer à la main et l'accrocher avec une sangle en fait. C'est frustrant de perdre autant de temps pour un truc qui, pourtant, n'est pas compliqué."
Avec un retard qui est désormais de 13'22 sur le leader Carlos Sainz, Sébastien Loeb n'a plus que la grosse étape de jeudi pour tenter de faire la différence. Sauf que la situation pourrait être plus délicate encore avec un terrain annoncé cassant sur près de 500 km et le spectre de crevaisons que l'Alsacien juge déjà impossible à éviter.
"Déjà aujourd'hui, ce n'était pas vraiment une étape à cailloux", rappelle-t-il en soulignant qu'il a tout de même crevé à deux reprises. "Mais de toute façon, on est incapable de faire 400 km sans crever deux fois. Donc demain ça va être bien compliqué je pense."
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