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1986 - Brundle se souvient du plateau de ténors

Beaucoup de nos lecteurs n’ont pas connu cette ère, ou n’étaient pas encore installés dans leur canapé chaque dimanche après-midi pour suivre les Grand Prix

Beaucoup de nos lecteurs n’ont pas connu cette ère, ou n’étaient pas encore installés dans leur canapé chaque dimanche après-midi pour suivre les Grand Prix. Le milieu des années 80 est considéré comme beaucoup comme une période faste de l’histoire de la F1, chargée de la nostalgie des grands champions évoluant sur une grille des plus relevées.

Martin Brundle, aujourd’hui commentateur TV de renom pour les téléspectateurs britanniques, faisait partie des meilleurs pilotes au monde. Il se souvient avec émotion de cette époque marquante.

Il est incroyable de voir à quel point les choses ont changé depuis 1986”, relate Brundle, comme s’il commençait la lecture d’un livre d’histoire. “C’était l’année du désastre de la navette spatiale Challenger, de l’annonce du projet du Tunnel sous la Manche, de la première mise à disposition d’un logiciel email ou de la découverte du vrai désastre de Tchernobyl. Et tant le monde réel que les confins de la Formule 1 ont évolué au-delà de toute vraisemblance depuis”, se souvient-il.

Un quatuor de légende faisait les gros titres de la presse en particulier, mais Brundle n’était pas de ceux-là, relate-t-il avec humilité.

On s’en souvient à juste titre que l’une des grandes ères des saisons de Formule 1. Il y a ce qui semble une éternité, je n’étais qu’un acteur pour Tyrrell, parmi les quatre géants de cette époque : Alain Prost, Nelson Piquet, Nigel Mansell et Ayrton Senna dominaient la piste”.

Le moustachu Britannique fit vibrer les fans britanniques devant leur télévision dans un grand affrontement face à Nelson Piquet.

De plein de façons, c’était l’année de Mansell”, s’amuse Brundle. “C’était presque écrit dans le ciel, car c’était l’année du tigre de feu dans le calendrier chinois ! Apparemment, ses caractéristiques sont « expressif », « vibrant » et « excentrique ». Cela ne ressemble pas à une année Mansell ?! Mais ce fut Alain Prost, à l’opposée totale de ces caractéristiques, qui rafla tranquillement le championnat dans une McLaren moins compétitive. Cette année sera toujours retenue comme un duel Mansell-Piquet : une bataille qu’aucun des deux ne remporta.

Frank Williams, lui, remporta la plus grande bataille possible cette année-là, se trouvant une nouvelle vie après les terribles blessures de son accident routier, en mars.

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