Formule 1 GP des Pays-Bas

Plus d'adrénaline avec le DRS dans le banking de Zandvoort

Jan Lammers, directeur sportif du Grand Prix de Pays-Bas, s'attend à ce que les pilotes vivent des sensations fortes en négociant le dernier virage incliné du circuit de Zandvoort avec le DRS activé, lors des EL1.

Le banking de Zandvoort

À l'occasion de la première séance d'essais libres du Grand Prix des Pays-Bas 2022, ce vendredi, les pilotes auront la possibilité d'activer leur DRS dans le dernier virage du circuit de Zandvoort, transformé en un banking de 18 degrés en marge du retour de la F1 sur l'emblématique circuit néerlandais. Ainsi, la zone DRS sera rallongée d'environ 300 mètres et devrait permettre d'augmenter les opportunités de dépassement dans la ligne droite suivante et au premier virage.

Le directeur sportif du Grand Prix et ancien pilote de F1, Jan Lammers, estime que les pilotes n'auront aucun problème à rouler avec un volet d'aileron arrière ouvert dans le banking mais s'attend à voir des sorties de virage plus compliquées.

"Cette année, le virage va avoir toute votre attention", assure Lammers, interrogé par Motorsport.com. "En arrivant avec le DRS ouvert et avec un gain de vitesse de 20 km/h, il y aura beaucoup de chances de [doubler] en repoussant le freinage au virage Tarzan."

"Lorsque l'on sort du banking, il est à 18 degrés, donc dans le banking c'est relativement facile. Mais en revenant sur la ligne droite, avec la petite bosse, ça se passait facilement à fond l'an dernier, ça va certainement attirer votre attention [cette année]. Je pense que le niveau d'adrénaline sera plus élevé qu'avant."

Max Verstappen, Red Bull Racing, en 2021

Max Verstappen, Red Bull Racing, en 2021

Traditionnellement, les zones DRS se limitent à des portions de lignes droites compte tenu de la perte nette d'appui aérodynamique et de traînée provoquée par l'activation du système. Néanmoins, les signes positifs notés après l'édition 2021 du Grand Prix et le comportement des F1 2022 ouvrent la porte à une utilisation du DRS dans un virage se négociant pied au plancher, et c'est ce qui sera évalué au cours des EL1 à Zandvoort.

"Avec le DRS, plus tôt nous pouvons l'avoir et mieux c'est, bien sûr", explique Lando Norris. "Mais la vitesse que l'on peut conserver [dans les virages inclinés] et la vitesse que l'on peut prendre en virage sont beaucoup plus grandes que ce que l'on pense. Dans les premiers tours, on pense être à la limite, mais ensuite, à chaque tour, on va de plus en plus vite, donc c'est très amusant."

L'étroitesse du circuit de Zandvoort et la longueur réduite des lignes droites n'ont pas facilité les dépassements l'an passé, seulement 24 manœuvres réussies ont été recensées. Toutefois, Lammers est convaincu que le spectacle sera au rendez-vous cette saison.

"L'année dernière, particulièrement dans les courses de support, il y a eu beaucoup de dépassements", ajoute-t-il. "En F1, il y a eu plus de dépassements que ce que les gens avaient prédit, notamment au premier tour, avec [Fernando] Alonso et [Antonio] Giovinazzi dans l'herbe et tout ça."

"Le virage 3 offre donc beaucoup de spectacle parce que les gens se retrouvent côte à côte en haut [du banking] en direction du virage 7. Ça crée beaucoup de batailles entre hommes et garçons. Aujourd'hui, je pense que les dépassements viennent de beaucoup de facteurs différents : ils viennent du DRS, ils viennent de l'écart [de performance] entre les pneus. Donc, il est certain qu'il y aura beaucoup de dépassements, mais pas comme dans les années 1970 et 1980."

Avec Jonathan Noble

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