Danica Patrick : Trois GP aux États-Unis, "c'est légitime"

Danica Patrick salue la multiplication des Grands Prix aux États-Unis, mais estime néanmoins que plus de trois, ce serait trop.

Sergio Perez

Photo de: Red Bull Content Pool

Après Austin depuis 2012, après Miami à partir de cette saison, un troisième Grand Prix américain va rejoindre le calendrier de la Formule 1 l'an prochain. Une course aura lieu dans les rues les plus célèbres de Las Vegas à la mi-novembre, perpétuant l'expansion de la catégorie reine du sport automobile au pays de l'Oncle Sam.

Cette expansion est le fruit de l'impulsion lancée par la société américaine Liberty Media, qui a racheté la F1 en 2017. Son symbole ? Probablement la série Netflix Drive To Survive, dont la première saison est sortie en 2019. Pilote d'IndyCar à temps plein de 2005 à 2011 avec une victoire à son actif, Danica Patrick désigne ce documentaire théâtralisé comme "l'unique élément qui a contribué à populariser la Formule 1 aux États-Unis, de par son influence".

Le Grand Prix des États-Unis a été le théâtre d'une affluence record cette année, et à partir de 2023, les courses au Texas, en Floride et dans le Nevada compléteront un calendrier nord-américain désormais fourni, avec Montréal et Mexico au programme également. Cependant, la géographie l'impose, assure Patrick dans le podcast Beyond The Grid.

"C'est sûrement légitime que les États-Unis aient trois courses, et c'est bien, car les États-Unis sont un très grand pays", souligne l'Américaine. "Ils peuvent clairement accueillir beaucoup de courses différentes, vu l'espace que nous avons. Récemment, j'ai regardé combien de fois on peut faire rentrer l'Angleterre dans les États-Unis. On peut mettre l'Angleterre 75,5 fois dans les États-Unis. Quand on regarde l'Europe et le nombre de courses qu'il y a en Europe, on se dit 'OK, super !' Je pense que les États-Unis peuvent gérer ça. La popularité de la F1 entraîne clairement cette demande."

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Cependant, alors que les saisons de Formule 1 sont plus chargées que jamais avec pas moins de 24 Grands Prix à disputer en 2023, Patrick se montre mesurée et souhaite que l'expansion américaine reste raisonnable afin de soulever l'enthousiasme.

"Il y a des raisons de prôner un peu d'exclusivité, de ne pas rendre les choses extrêmement accessibles", plaide-t-elle. "Quand on garde la rareté et l'exceptionnalité des choses, alors cela crée de la demande. C'est comme le restaurant où l'on n'arrive pas à avoir une table. Il va assurément y avoir des gens qui voudront se rendre à ces courses l'an prochain, aux États-Unis, entre Miami, Las Vegas et Austin. Ils ne parviendront pas forcément à avoir un billet, alors ils réessaieront l'année suivante. Mais s'il y a tant de courses que cela devient ordinaire ou que les gens se rendent sur beaucoup d'entre elles, ça n'est pas aussi exceptionnel."

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