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Daniel Ricciardo, "blaireau" ou "assassin" ?

Dernier Australien sacré Champion du Monde, en 1980 au volant d’une Williams, Alan Jones est sous le charme de son compatriote Daniel Ricciardo

Dernier Australien sacré Champion du Monde, en 1980 au volant d’une Williams, Alan Jones est sous le charme de son compatriote Daniel Ricciardo. Clairement, il voit en lui un possible héritier qui a prouvé, en une demi-saison, sa capacité à décrocher des victoires.

Déjà épatant depuis le début de la saison puis lors de sa victoire à Montréal, Ricciardo est entré un peu plus dans la cour des grands le week-end dernier. Quelques jours seulement après une passe d’armes mémorable qui lui a valu les – rares – compliments de Fernando Alonso, il a ainsi donné raison au pilote espagnol.

« C’est un prétendant, il n’y a aucun doute là-dessus », assure Alan Jones auprès de Reuters. « Il ne l’est pas cette année évidemment, car Mercedes a fait l’écart sur tout le monde. Donnez-lui une bonne voiture l’année prochaine. Si vous mettez [un moteur Mercedes] dans cette Red Bull, c’est un prétendant. Ou donnez-lui une Mercedes, car il a prouvé qu’il peut se qualifier régulièrement dans le top quatre. Il peut rouler devant avec les meilleurs. Il ne bloque pas la route, n’a pas d’accidents. »

Un « assassin au visage d’enfant » !

Si Ricciardo séduit, c’est autant pour son comportement décontracté et apprécié en-dehors de la voiture, que pour son caractère affirmé et son pilotage impeccable en piste. Un double visage qu’il cultive malgré lui : il reconnaissait ainsi il y a quelques jours que

sa bataille rageuse avec Alonso lui avait fait du bien

pour démontrer qu’il ne lâchait rien sur la piste. Pour les derniers qui en doutaient, avant de doubler successivement Lewis Hamilton puis Fernando Alonso pour la gagne, dans les 6 derniers tours du Grand Prix de Hongrie.

Cette face double est-elle un avantage ? Jones n’en doute pas un instant. « Je l’appelle « l’assassin au visage d’enfant ». Ce n’est pas pour rien qu’il a ce blaireau tout doux à l’arrière de son casque », confie l’ancien champion. Une référence à un animal d’apparence sympathique mais réputé tenace. « Il est très cordial, c’est un enfant terrible et il sourit toujours, mais il fait preuve d’autorité quand ça compte, quand il pose ses fesses dans la voiture. »

Révélation de cette première partie de saison 2014, face à un Sebastian Vettel qu’il pouvait légitimement redouter, Ricciardo est désormais de plus en plus attendu. C’est l’autre phase d’une carrière qui approche à grand pas, celle de la confirmation.

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