La F1 préfère une grille compétitive à de nouvelles écuries

Selon le président de la Formule 1 Stefano Domenicali, il est important de s'assurer que la grille actuelle soit la plus compétitive possible, avant de penser à de nouvelles équipes.

Charles Leclerc, Ferrari F1-75, Max Verstappen, Red Bull Racing RB18, Carlos Sainz Jr., Ferrari F1-75, Lewis Hamilton, Mercedes W13, Sergio Perez, Red Bull Racing RB18

Cet hiver, Michael Andretti, propriétaire de la légendaire écurie américaine éponyme et fils de Mario, Champion du monde 1978, dévoilait son souhait de créer sa propre équipe de Formule 1 pour 2024. Si le projet paraît ambitieux, il s'agit du plus sérieux de ces dernières années, Andretti ayant déjà trouvé un potentiel motoriste et des sponsors. Mais au sein du paddock, les avis sont partagés.

Les plus optimistes pensent que l'arrivée d'un tel nom en F1 ferait croître la valeur de la discipline, et que toutes les écuries en percevraient les retombées. D'un autre côté, les sceptiques savent que l'arrivée d'une nouvelle écurie signifierait un partage des droits commerciaux avec un concurrent de plus, et donc une part moins importante pour chacun.

Qu'en pense le président de la F1, Stefano Domenicali ? Selon lui, une nouvelle écurie n'est pas une mauvaise chose, mais n'est pas non plus une priorité. "Nous avons reçu beaucoup de demandes", explique l'Italien. "Combien ? Plus d'une... Et moins de huit !".

"Il y a ceux qui n'ont pas caché leurs intentions, même au public, et il y a ceux qui mènent des négociations très confidentielles. Personnellement, je ne pense pas que le nombre d'écuries présentes aujourd'hui soit un frein d'un point de vue du spectacle. Je suis convaincu que la priorité est de travailler pour améliorer la compétitivité de certaines équipes qui sont déjà là. Je ne crois pas qu'augmenter le nombre d'équipes apporte de la valeur ajoutée, à moins qu'il s'agisse d'écuries de la plus haute qualité."

Selon le dirigeant, l'inflation et l'augmentation des coûts sont des défis qui peuvent éventuellement mettre en péril la viabilité de certaines structures. C'est la raison pour laquelle le plafond budgétaire doit rester cohérent, sans pour autant avantager des écuries plus que d'autres avec des mesures prises par la F1.

"Il y a deux problèmes majeurs sur ce sujet", répond Domenicali quand il est interrogé sur les finances de la F1 et le plafond budgétaire. "Le premier est celui du contrôle, car dans le cas où ceux qui sont chargés d'analyser les dépenses manquent un élément, alors tout le système s'effondre. Aujourd'hui, ce n'est pas suffisant de regarder uniquement l'aspect technique, un contrôle strict des finances est nécessaire, et c'est pour cette raison que la FIA s'équipe pour être aussi robuste que possible en tant que contrôleur."

"Le deuxième problème est lié à des variables qui étaient difficiles à prédire lors du lancement de la réglementation financière", poursuit Domenicali. "L'inflation est imprévisible, et les coûts de transports ont également augmenté ces dernières semaines, d'une façon difficile à anticiper. Il y aura des discussions pour trouver les bonnes solutions, mais toujours en gardant le même objectif en tête : garantir les mêmes possibilités pour tout le monde."

Lire aussi :

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article

Voir aussi :

Article précédent Berger : Gasly est assez bon pour avoir "une deuxième chance"
Article suivant Mercedes a-t-il eu "les yeux plus gros que le ventre" ?

Meilleurs commentaires

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Édition

France France