Comment Ferrari a été aidé par les 100 km parcourus à Monza

La Scuderia Ferrari a reconnu que la journée de tournage promotionnel réalisée la semaine passée lui avait permis de bien prendre en main ses évolutions avant le Grand Prix d'Espagne.

Au volant d'une Ferrari F1-75 dotée d'évolutions, Charles Leclerc a signé sans coup férir la pole position du Grand Prix d'Espagne 2022, malgré un tête-à-queue en début de Q3. L'écurie italienne a profité de l'un des deux roulages promotionnels autorisés par le règlement pour effectuer une première sortie avec sa monoplace améliorée à Monza la semaine passée, dans la limite de 100 km et avec des pneus de démonstration. Au lieu d'utiliser ses deux journées en tout début de saison, Ferrari avait fait le choix d'en conserver une en prévision de ce premier package. Mercedes a fait de même et a roulé mercredi dernier au Paul Ricard.

Un choix stratégique qui a permis à la Scuderia de démarrer du bon pied le week-end catalan, sans avoir à réaliser l'intégralité du travail de vérification et de récolte de données comme d'autres structures ont eu à le faire ce vendredi en Espagne.

"Lors d'une journée de tournage, vous pouvez parcourir 100 kilomètres, donc le kilométrage est assez court", a déclaré Claudio Albertini, responsable des opérations châssis, interrogé par Motorsport.com sur la valeur de l'exercice. "Mais c'est utile, parce qu'en fait vous pouvez effectuer certaines manœuvres, disons, spécifiques qui sont difficiles à faire sur un circuit avec d'autres voitures. Je dirais que c'était utile pour nous donner confiance en ce que nous faisions, parce qu'en fin de compte, avec ce court timing, vous ne pouvez pas changer les choses, parce qu'il n'y a pas assez de temps pour."

Carlos Sainz en piste à Barcelone.

Carlos Sainz en piste à Barcelone.

"Mais c'est important parce qu'alors, vous pouvez avoir confiance dans ce que vous faites, et vous pouvez adopter une meilleure direction au circuit. De nos jours, les occasions de faire de l'activité en piste ne sont pas nombreuses, donc il faut tout maximiser."

Albertini a par ailleurs confirmé que Ferrari avait fait rouler les deux voitures avec des spécifications différentes lors de la première séance d'essais libres à Barcelone, seul Carlos Sainz ayant au départ le package complet.

"Nous avons fait une comparaison entre les deux voitures", a-t-il dit. "Nous avons donc équipé une monoplace de la nouvelle configuration complète, l'autre d'une configuration partielle, parce que nous étions déjà convaincus après le test que tout allait bien. Nous avons donc comparé les deux voitures en EL1, et disons qu'à partir de la deuxième séance, nous pouvions aligner [la configuration des] deux voitures."

"Évidemment, nous avons fait des comparaisons directes avec les anciennes pièces, c'est le travail normal, juste pour avoir une meilleure corrélation entre les données simulées que nous avons à l'usine et les données réelles que vous pouvez mesurer sur la voiture. Ce recoupement a donné un résultat positif le vendredi. Et nous avons décidé d'aligner les voitures avec les dernières spécifications. Nous avons tout gardé pour les qualifications. Donc dans l'ensemble c'était positif, et tout est resté en place depuis le début."

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