Ferrari voit Red Bull et Mercedes rester aux avant-postes

Selon Laurent Mekies, il serait "naïf" de croire qu'il sera facile de rattraper les deux top teams en 2022.

Sergio Perez, Red Bull Racing RB16B, Lewis Hamilton, Mercedes W12, Valtteri Bottas, Mercedes W12, Charles Leclerc, Ferrari SF21, et Carlos Sainz Jr., Ferrari SF21

Photo de: Andy Hone / Motorsport Images

La nouvelle réglementation technique de 2022 va-t-elle chambouler la hiérarchie en Formule 1 ? Ce n'est pas ce que pense Laurent Mekies. Tout est mis en œuvre pour resserrer le peloton dans la catégorie reine avec l'arrivée l'an passé du plafond budgétaire de 145 millions de dollars (dont sont exclus notamment les salaires des pilotes), qui passe cette saison à 140 M$ (environ 124 M€ au taux de change actuel), une mesure qui a principalement impacté les trois écuries les plus fortunées : Mercedes, Red Bull Racing et Ferrari.

Mercedes et Red Bull étaient également touchés l'an dernier par les débuts du handicap aérodynamique, qui limite le nombre de tests autorisés en soufflerie et en CFD selon le classement du championnat des constructeurs précédent en désavantageant les écuries les plus victorieuses, sans oublier évidemment la lutte pour le titre que les deux équipes se sont livrée en y consacrant forcément certaines ressources.

Ferrari, qui a pris la troisième place du championnat l'an passé à bonne distance des deux top teams (290 points de retard sur l'écurie couronnée, Mercedes), ne s'attend toutefois pas à se propulser aux avant-postes facilement pour autant. C'est en tout cas ce que montrent les déclarations faites par Laurent Mekies, directeur sportif de la Scuderia, à Abu Dhabi : "Je suis sûr qu'ils ont dû développer cette année. Cependant, ce sont dans les deux cas des organisations incroyables, et il suffit de regarder leurs résultats pour le voir. Par conséquent, je ne sous-estimerais pas une seconde leur capacité à produire une excellente voiture 2022."

"Certes, ils ont dû dépenser plus sur 2021, mais si l'on regarde les résultats qu'ils ont produits lors des dix dernières années, que ce soit l'un ou l'autre, il faut être très naïf pour croire qu'il sera facile de réduire l'écart. Car, en fin de compte, encore faut-il réduire l'écart. Même nous, nous regardons les chiffres de la voiture 2022 par rapport à là où nous sommes, et si par rapport à ce niveau nous sommes tant de dixièmes de seconde plus lents que ces gars-là, nous devons combler cet écart ainsi que l'écart avec eux. Je ne m'inquiète donc pas trop pour eux", a conclu le Français.

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Propos recueillis par Luke Smith

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