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Force India : La FIA aurait pu interdire la combustion d'huile plus tôt

Pour Renault, la controverse autour de la combustion d’huile n’aurait pas duré aussi longtemps si certaines écuries n’avaient pas poussé la réglementation à la limite. Pour Force India, la FIA avait les moyens d'y mettre fin plus tôt.

Sebastian Vettel, Ferrari SF70H

Sebastian Vettel, Ferrari SF70H

Charles Coates / Motorsport Images

Sebastian Vettel, Ferrari SF70H
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08
Sebastian Vettel, Ferrari SF70H
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08, Sebastian Vettel, Ferrari SF70H
Max Verstappen, Red Bull Racing RB13
La voiture de Sebastian Vettel, Ferrari SF70H
Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W08 devant Sebastian Vettel, Ferrari SF70H et Kimi Raikkonen, Ferrari SF70H au départ

La question de l’utilisation de l’huile comme combustible pour les unités de puissance, à la manière d’un boost, a été mise sur le devant de la scène, quand Red Bull a interrogé la FIA au sujet de ce processus, en début d’année.

À l’époque, c’est sur Mercedes que l’écurie autrichienne portait sa suspicion, ce qui avait été battu en brèche par la direction de la structure de Brackley. Mais, alors que la polémique s’était tassée suite à la publication d’une première directive technique, elle a ressurgi au moment du Grand Prix d’Azerbaïdjan, à la veille duquel la FIA a interdit d'utilisation d'éléments chimiques dans l’huile pour améliorer sa combustion.

Et cette fois-ci, il semble que Mercedes soit à l’origine de cette clarification au règlement, la firme allemande soupçonnant la Scuderia Ferrari d’avoir creusé ce domaine de recherche pour booster sa performance. Maranello a démenti cela, mais Renault estime pour sa part que la FIA n’aurait pas publié une nouvelle directive sans avoir des doutes quant aux pratiques de certaines équipes.

Rémi Taffin, le responsable moteur du Losange, déclare : "Vous n’avez jamais ce type de discussions et de clarifications de la FIA si rien n’a été fait. Mais je dois dire qu’en ce qui nous concerne, nous n’avons pas vraiment fait attention à cette [dernière clarification]. Nous avons autre chose à faire que d’aller au bout de ce genre de choses."

Le technicien français se veut confiant, cependant, dans le fait que le dernier rappel en date de la FIA sera suffisant pour que tout le monde soit désormais sur un pied d’égalité. "Nous comprenons évidemment ce qui a été fait. Nous sommes conscients que nous devons [seulement] brûler de l’essence, et c’est ce que nous devons faire. Au final, je ne pense pas que quelqu’un fasse encore quelque chose comme ça. Regardez juste ce qui se passe actuellement, et c’est une vraie comparaison."

Du côté de Force India, qui utilise un bloc turbo hybride Mercedes, Otmar Szafnauer, directeur de l’exploitation, regrette que ce problème se soit autant étiré dans le temps, alors qu’il est en discussion depuis plusieurs années.

"La FIA avait une opportunité de régler cela pour un moment et ne l’a pas saisie. C’est comme ça ; mon voisin m’a dit une fois que si vous faites votre travail très tôt avec votre enfant, une fois qu’ils sont adultes c’est fini. Mais si vous ne le faites pas, vous leur courez tout le temps après. Et c’est la même chose. S’ils avaient fait cela au début, ils ne courraient pas après aujourd’hui…"

Avec Jonathan Noble

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