Actualités

Force India a un problème "fondamental" avec sa F1 2018

Force India révèle que sa nouvelle F1, la VJM11, est handicapée par un problème "fondamental" qui affecte son équilibre dans les virages.

Esteban Ocon, Force India VJM11

Esteban Ocon, Force India VJM11

Sutton Motorsport Images

Andrew Green, directeur technique Sahara Force India F1, Nikita Mazepin, Sahara Force India F1, Esteban Ocon, Sahara Force India F1, Sergio Perez, Sahara Force India et Otmar Szafnauer, directeur d'exploitation Sahara Force India Formula One Team, avec la nouvelle Sahara Force India VJM11
Esteban Ocon, Force India VJM11
Sergio Perez, Force India VJM11
Andrew Green, directeur technique, Force India
Sergio Perez, Force India VJM11
Sergio Perez, Force India VJM11
Esteban Ocon, Force India VJM11
Vue détaillée de l'arrière de la Force India VJM11
Esteban Ocon, Force India VJM11
Esteban Ocon, Force India VJM11
Esteban Ocon, Force India VJM11
Sergio Perez, Force India VJM11 Mercedes
Peinture Flow-viz sur la voiture de Sergio Perez, Force India VJM11 Mercedes
Esteban Ocon, Force India VJM11 Mercedes
Sergio Perez, Force India VJM11 Mercedes

La structure de Silverstone a connu un début de saison difficile, cherchant la solution à un problème qui s'est présenté pour la première fois en essais hivernaux.

Après avoir initialement douté des données engrangées lors des tests, ce n'est que juste avant la manche d'ouverture en Australie que l'équipe a compris dans quelle galère elle se trouvait.

Lorsque Motorsport.com lui demande à quel moment l'écurie a pris conscience du problème, le directeur technique Andy Green répond : "Cela a dû commencer entre les essais de Barcelone et Melbourne. Nous étions un peu dubitatifs quand aux données que nous recevions, nous nous demandions si elles étaient réelles ou non. Nous avons dû effectuer plus de tests sur la voiture pour savoir s'il s'agissait d'un véritable phénomène."

"Tout ce que nous avons vu jusqu'à présent suggère que c'est réel, donc nous nous y attaquons pour essayer de faire changer les choses. Mais nous ne sommes pas encore parvenus à véritablement progresser à ce sujet."

Selon Green, les premiers signes de ce qu'il appelle "un problème sous-jacent fondamental" sont le manque de cohérence entre les données du CFD et de la soufflerie d'une part et le comportement de la voiture en piste d'autre part.

"Ce n'est pas un problème de soufflerie, c'est un problème avec la voiture", poursuit-il. "Elle ne correspond pas à la soufflerie ou au CFD. La soufflerie et la CFD se corroborent mutuellement, mais ne correspondent malheureusement pas à la réalité."

Le manque d'équilibre de la monoplace à l'arrière complique par ailleurs la tâche de l'équipe quand il s'agit d'évaluer les nouvelles pièces, tel l'aileron avant arrivé à Bahreïn le week-end dernier.

"Nous restons très confiants quant au fait que l'aileron avant fasse ce que nous voulons de lui", ajoute Green. "Mais il a été conçu pour aller avec une voiture qui génère davantage de charge à l'arrière, ce dont nous ne disposons pas actuellement. Une fois que cette charge apparaît et qu'on met l'aileron, cela génère encore plus de charge à l'arrière, et on fait coup double. C'est pourquoi nous y tenons énormément."

"Il est incroyablement difficile de juger [le potentiel de la voiture] car les pneus jouent un rôle énorme. Ce n'est pas qu'une charge aéro, c'est également un problème de gestion des pneus. Il est très difficile de gérer les pneus arrière quand la charge fluctue à l'arrière."

Green compte donc sur les évolutions prévues pour le Grand Prix d'Espagne, en mai prochain, pour résoudre ce problème.

"J'espère que nous aurons quelque chose qui prendra ça à bras-le-corps au moment de Barcelone. Il y a certainement une solution. Ce que nous essayons de faire, c'est d'en trouver une rapide. En partant d'une feuille blanche, nous pourrions sûrement résoudre le problème d'emblée, mais nous n'avons pas une feuille blanche, nous avons déjà une voiture qui existe. Cela prend donc un peu plus de temps de le faire avec les ressources que nous avons et la voiture que nous avons déjà. Cela va prendre quelques courses, je pense."

Cependant, le problème situé à l'arrière de la voiture pourrait tout simplement être lié aux choix effectués pour 2018.

"Il est possible que ce soit un changement fondamental que nous avons fait cet hiver et sur lequel nous devons faire marche arrière. La voiture est différente. Elle a peut-être l'air identique, mais chaque pièce est différente, donc quelle partie avons-nous changée qui ait fondamentalement contrarié la voiture ? C'est très subtil. Cela montre à quel point nous travaillons sur le fil du rasoir."

La limite dépassée ?

Directeur technique de Renault Sport F1, Bob Bell trouve quant à lui "surprenant" que des écuries comme Force India et Williams aient tant perdu de terrain cette saison. Cependant, si le problème est aérodynamique, il ne voit pas de raison pour que ces équipes ne remontent pas la pente, à condition qu'elles en découvrent la cause.

"Ces voitures, d'un point de vue aérodynamique, sont conçues pour être exploitées très près de la limite des performances", déclare Bell. "Parfois, on pousse un peu trop loin et la soufflerie ou le CFD ne disent pas la vérité. Et on dépasse légèrement la limite. Quand on découvre de quoi il s'agit et qu'on résout le problème, on peut faire un grand pas en avant."

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Grosjean prend la défense des arrêts au stand
Article suivant Hülkenberg : La 7e place, "meilleur scénario possible" en qualifs

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France