Actualités

L'influence technique d'Alfa Romeo va s'intensifier

Quelques mois après la conclusion d'un partenariat commercial et technique entre les deux entités, l'influence d'Alfa Romeo devrait davantage se faire sentir à moyen terme chez Sauber. L'écurie suisse évalue la manière de renforcer la collaboration.

Charles Leclerc, Sauber C37

Charles Leclerc, Sauber C37

Glenn Dunbar / Motorsport Images

Charles Leclerc, Sauber C37
Frédéric Vasseur, team principal Sauber, sur la grille
Charles Leclerc, Sauber C37
Marcus Ericsson, Sauber C37
Marcus Ericsson, Sauber C37
Charles Leclerc, Sauber C37
Charles Leclerc, Sauber C37
Charles Leclerc, Sauber C37
Un vortex sur la monoplace de Charles Leclerc, Sauber C37 Ferrari
Charles Leclerc, Sauber C37 au stand
Charles Leclerc, Sauber C37 runs wide
Charles Leclerc, Sauber C37 Ferrari, en lutte avec Lance Stroll, Williams FW41 Mercedes
Charles Leclerc, Sauber C37
Charles Leclerc, Sauber C37

Avant son arrivée aux côtés de Sauber cette saison, avant tout en qualité de sponsor titre, Alfa Romeo n'avait plus été impliqué dans un projet F1 depuis 1985, si l'on excepte la présence discrète du logo de la marque italienne sur les Ferrari ces dernières années.

Le retour d'Alfa Romeo en 2018 se traduit pour le moment par l'association au nom de Sauber ainsi que par l'identité visuelle donnée à l'équipe. Néanmoins, les relations devraient s'approfondir, comme l'a confirmé à Motorsport.com le directeur de la structure, Frédéric Vasseur. La définition de cette entente technique est désormais une priorité.

"Nous ne l'avons pas fait dans la précipitation, mais nous l'avons fait assez vite", rappelle Frédéric Vasseur au sujet de la naissance du partenariat pluriannuel avec Alfa Romeo. "Nous avons trouvé un accord pour la fourniture moteur [Ferrari] fin juillet-début août, puis nous avons débuté les discussions au sujet d'Alfa Romeo et nous avons fait l'annonce au début du mois de décembre."

"Croyez-moi, c'est plutôt rapide ! Nous avons un projet différent et nous devons désormais étudier les différents aspects de la collaboration. Nous sommes plus qu'ouvert au fait d'étendre la collaboration avec Alfa Romeo, et nous étudierons étape par étape quelles pourraient être les options suivantes. La collaboration technique en sera une."

Un projet différent de celui de Haas

Cette saison, Sauber dispose de l'unité de puissance Ferrari spécification 2018, contrairement à l'an dernier, quand l'écurie devait s'accommoder de blocs propulseurs datés d'un an. Haas F1, l'autre équipe cliente de la Scuderia, utilise également les moteurs de Maranello mais a également recours à un partenariat technique plus poussé, qui inclut notamment les suspensions. Ces liens sont d'ailleurs au cœur de la polémique du moment dans le paddock…

Pour Sauber, il n'est pas question de bâtir un modèle similaire, mais plutôt de s'appuyer sur du personnel technique venant directement d'Alfa Romeo pour renforcer les compétences à Hinwil. 

"Ferrari est le motoriste, Alfa Romeo est le partenaire technique", recadre Frédéric Vasseur. "Je ne veux pas parler de Haas et de leur projet. Ils font du bon boulot. Nous avons notre propre projet. Nous devons définir avec Alfa Romeo comment nous pouvons réussir, comment nous pouvons faire progresser l'équipe, et nous emprunterons notre propre chemin."

Depuis fin 2016, Sauber compte dans ses rangs un nouveau directeur technique en la personne de Jörg Zander, précédemment connu pour son rôle dans le programme Audi LMP1. Selon lui, il ne fait aucun doute qu'avant même de s'amplifier, le partenariat avec Alfa Romeo a déjà donné un coup de fouet à toute la structure helvétique.

"Nous avons une magnifique voiture, nous voulons qu'elle soit plus performante, mais les gens réalisent qu'il y a un gros changement qui se fait depuis que je suis arrivé", confie Jörg Zander à Motorsport.com. "Les gens voient que nous grandissons et que nous avons davantage de confiance. Il y a deux ans, la situation était très différente et ça affecte la philosophie des gens, leur confiance, ils développent une certaine culture."

"Désormais, il y a beaucoup plus d'aspects positifs. Les gens commencent ont davantage la foi, et c'est bien sûr très positif, mais ça prend du temps. Vous ne pouvez pas envoyer un message et dire aux gens que tout est mis sens dessus dessous. Ça prend du temps pour qu'ils comprennent les changements nécessaires."

Propos recueillis par Scott Mitchell

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Renault veut un gel des moteurs jusqu'en 2021
Article suivant Prost : Avoir un pilote français n'est pas un objectif pour Renault

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France