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L'épopée Red Bull en Formule 1 2/3

Les objectifs à courts et longs termes

Les objectifs à courts et longs termes.

Pour garantir un tel succès, l'enseigne s'est investit dans une organisation hors pair. Un savoir-faire hiérarchique germano-britannique efficace et capable de cerner les priorités.

A court terme, l'écurie devra garantir à Ford d'investir l'argent nécessaire à la survie de l'équipe au minimum durant 3 ans.

Adrian Newey, l'ingénieur aérodynamicien, est rapidement recruté par l'écurie qui ne tarie pas d'éloges sur ces qualités de designer. Portant les casquettes de Williams et McLaren, il les emmena aux titres mondiaux avec des monoplaces rapides mais parfois fragiles mécaniquement. Un atout qui permettra à Red Bull de réaliser une ascension prolifique à long terme.

Le Taureau s'est bâti sur toute une filière de sports automobiles pour promouvoir ses jeunes protégés. En terme de promotion, ce n'est pas la pénurie. L'enseigne suit de près les évolutions des pilotes s’exerçant en Formule BMW, en F3 Euroseries, en Wolrd Series by Renault, ou encore en GP2, parmi tant d'autres.

L'écurie Toro Rosso se formalise dans la promotion de jeunes prodiges rêvant d’accéder au top du sport automobile. Une manière de rentabiliser son investissement lorsqu'un génie du volant s'affirme et se montre apte à prendre le volant d'une F1.

Sebastian Vettel est l'exemple parfait. Titularisé par Toro Rosso en 2007 et 2008, le prodigieux pilote allemand signe dès 2009 chez Red Bull Racing, se battant dès la 1ère année pour le titre de champion du monde des pilotes. Actuellement, Jean Eric Vergne suit le même parcours chez la petite soeur, au coté de Ricciardo, formant deux jeunes espoirs de demain.

La marque autrichienne a entrepris plusieurs placements financiers à succès dans diverses catégories automobiles tel le Rallye (Loeb), le Dakar ou encore en WTCC.

Avec une communication non égalée par ses concurrents, Red Bull Racing contrôle désormais son destin pour marquer l'histoire du sport automobile. En cinq ans, 1 milliard d'euros sont nécessaire pour parvenir aux objectifs de l'écurie, largement accomplis.

"On m’a alors souvent répondu que tout n’était qu’une question d’argent et d’image. Mon point de vue est que pour faire de l’argent, il faut gagner ; et que Red Bull a compris ça. Je crois que venir en F1 en dépensant des centaines de millions d’euro et prétendre que ce n’est pas un investissement est une belle hypocrisie. Quelle que soit la motivation qui vous pousse à être le meilleur, l’essentiel est de le devenir. Et la preuve qu’il ne s’agit pas que d’une histoire d’argent est que nous sommes ici avec des victoires et des titres et que Toyota, par exemple, a disparu du paysage."

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