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Renault calme le jeu mais n'exclut pas l'option Kubica pour 2018

Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport, a tenu à tempérer les bruits qui se font de plus en plus insistants au sujet d'un possible retour de Robert Kubica en F1, et notamment chez le Losange.

Robert Kubica, Renault F1 Team

Photo de: Renault F1

#29 Forch Racing powered by Olimp Porsche 991 GT3 R: Robert Lukas, Marcin Jedlinski, Wolf Henzler, Santiago Creel, Robert Kubica
#4 ByKolles Racing CLM P1/01: Robert Kubica, Oliver Webb
Robert Kubica
Robert Kubica
Robert Kubica, Renault F1 Team
Robert Kubica, Renault F1 Team
Robert Kubica, Renault F1 Team
Robert Kubica, Renault F1 Team
Robert Kubica, Renault F1 Team
Robert Kubica, Renault F1 Team
Robert Kubica, Lotus Renault GP
Des fans de Robert Kubica (Renault)

La structure d'Enstone, la dernière pour laquelle le Polonais a couru avant son accident de rallye en 2011, n'a pas caché avoir été impressionnée par sa journée de test réalisée à Valence, au cours de laquelle il a parcouru 115 tours.

Et quand Kubica lui-même a évoqué par la suite le fait qu'il visait un vrai retour en discipline reine, appuyé en cela par des propos très positifs d'Alan Permane, directeur sportif de Renault Sport, les connexions n'ont pas eu de mal à s'établir.

Forcément, dans ces conditions et avec la grande popularité dont jouit le vainqueur du Grand Prix du Canada 2008, la rumeur n'a pas tardé à prendre, d'autant plus que, du côté de la marque française, Jolyon Palmer est clairement en difficulté sur le plan des performances et semble de plus en plus sur la sellette, alors que son contrat s'arrête en fin d'année.

Cependant, du côté de Cyril Abiteboul, l'heure est à l'appel au calme, le dirigeant de Renault affirmant que le scénario d'un retour de Robert Kubica dans le giron d'Enstone n'était pour le moment pas envisagé. "Je sais que la discipline est pleine de spéculations et de rumeurs, et toutes ces choses", a-t-il commencé, pour Motorsport.com.

"Mais je pense que dans le cas présent, il faut être un petit peu prudent parce que nous parlons d'un individu que nous aimons tous, avec une image fantastique, et qui a souffert d'une situation très difficile d'un point de vue personnel. Donc je demanderais à tout le monde, à cette occasion, d'être un petit peu prudent. Oui, nous avons fait ce test, mais nous ne voulons pas créer d'attentes dans l'esprit de quiconque, y compris de Robert lui-même."

Pourtant, quand la question lui est directement posée de savoir si Kubica pouvait être en lice pour un baquet en 2018, à la condition que d'autres tests s'avèrent concluants, Abiteboul reconnaît que ce n'est pas impossible. "Écoutez, nous aurons, à un certain moment, à discuter de notre futur line-up, c'est une information publique. Nous avons un contrat sur le long terme avec Nico, et un contrat pour 2017, et 2017 entièrement, avec Jolyon."

"Mais, à un certain moment, il faudra examiner des options. Si, alors, Robert devient une option, nous pourrons y regarder. À l'heure où nous parlons, il n'est pas sur la liste. Il doit accomplir encore beaucoup de choses pour être sur la liste."

Pas d'obligation

Concernant le test qui a mis le feu aux poudres, Abiteboul rappelle par ailleurs qu'il s'agissait avant tout d'une faveur accordée à Kubica par son ancienne équipe, qui a toujours maintenu le contact avec le Polonais.

"C'est simple. Vous savez qu'il y a à Enstone un groupe de personnes composé de Bob Bell [directeur de la technologie], Nick Chester [directeur technique châssis], Alan Permane, tous ces gens ont connu Robert en tant que pilote, ont travaillé avec lui, et pendant des années – y compris quand Robert était totalement en dehors du radar – ils ont maintenu le contact avec lui."

"Et c'est quelque chose dont ils ont toujours discuté : et si, comme dans un rêve, il était capable de piloter à nouveau dans cette situation  ? Nous avons eu cette situation, nous avons eu cette opportunité. C'était unique. C'est dans le cadre d'un processus de retour pour Robert, où il va évaluer ses limites, ses limites physiques et aussi, peut-être, ses limites mentales, ce qu'il a envie de faire en termes de challenges, de difficultés, de risques, pour lui et pour son image."

"Il a aussi fait de la F2, du GP3, du LMP2, de la Formule E, donc il a fait un certain nombre de choses, et c'est aussi dans le cadre du programme. Mais je ne veux pas créer une obligation pour Renault ou pour Robert qu'il y ait une prochaine étape."

Avec Adam Cooper

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