Rosberg - 2016 est "impossible à prédire"
Vainqueur d'un troisième Grand Prix de Formule 1 consécutif à Abu Dhabi, Nico Rosberg a conclu la saison 2015 sur les chapeaux de roue.
Photo de: XPB Images
Rosberg a impressionné en fin de saison, résistant toujours à la pression de son coéquipier Lewis Hamilton pour s'imposer. Il reste par ailleurs sur une série de six pole positions consécutives, à deux réalisations du record d'Ayrton Senna.
"Je suis ravi, c'est génial, je suis très heureux," commente Rosberg au micro de Sky Sports F1. "Finir la saison de cette façon, c'est spécial. Avoir trouvé davantage de performance au fil de la saison. C'est trop tard, mais tant pis, je veux faire mieux et je suis très content."
"2016 pourrait commencer demain, on peut aller à Melbourne! Tout le monde le mérite, je suis content d'avoir donné à l'équipe une raison de faire la fête ce soir."
À Abu Dhabi, le pilote allemand a conservé la tête au départ et a creusé un écart de quelques secondes. Ayant la priorité dans le choix des stratégies chez Mercedes, Rosberg a pu conserver la tactique la plus avantageuse et Hamilton, qui a tenté de prolonger son deuxième relais, n'a pu contrer son adversaire.
"Je savais ce qu'il fallait que je fasse, je savais quelle était la menace derrière et quelles étaient les alternatives," poursuit Rosberg. "Je savais que ma stratégie était la meilleure d'un point A à un point B, donc je me suis juste concentré sur les chronos et cela a fonctionné."
Ferrari, une menace pour 2016
Bien que le mois de décembre soit celui des vacances, tous les regards se tournent désormais vers une saison 2016 qui s'annonce fort intéressante, avec une Scuderia Ferrari qui pourrait, à nouveau, réduire l'écart sur les Flèches d'Argent.
"Ferrari sera une grande menace, mais nous avons aussi une très bonne voiture. Si je continue ces performances en qualifications, les voitures rouges entre Lewis et moi ne me dérangeraient pas!" sourit Rosberg. "Mais nous sommes les meilleurs, les hommes à battre, donc je suis confiant. Tant que les Ferrari ne nous dépassent pas, ça va."
Quant à l'impact qu'un pilote peut avoir sur la direction adoptée pour la conception et le développement d'une voiture, Rosberg est assez sceptique.
"L'an prochain, ce sera différent. Pour l'instant, je profite et j'essaierai de conserver mon élan. La voiture va être différente, la réglementation va rester la même donc cela ne va pas être complètement différent. Mais c'est impossible à prédire."
"La voiture est construite à l'usine, ils font la voiture la plus performante possible, mais l'influence [du pilote] est limitée," conclut le double vice-champion du monde.
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