C'était un 21 juillet : Schumacher plie la saison 2002 à Magny-Cours
Le 21 juillet 2002, Michael Schumacher remporte le Grand Prix de France de Formule 1 sur le circuit de Magny-Cours et s'adjuge au passage le titre mondial, son cinquième, six courses avant la fin d'une saison écrasée par Ferrari.
Photo de: Ercole Colombo
Avec un total de sept victoires pour 10 podiums en 10 Grands Prix, Michael Schumacher arrive en France avec l'opportunité unique d'y être titré six courses avant le dénouement de la saison 2002, ce qui constituerait un record. Il compte en effet 86 points au classement, contre 32 pour son plus proche rival, Rubens Barrichello. Et parler de "rival" concernant le Brésilien paraît presque incongru au vu de son retard mais aussi du rôle de lieutenant que la Scuderia Ferrari lui a fait tenir jusqu'ici, parfois à outrance comme en Autriche...
Le reste de l'opposition se tient en quelques points avec également Juan Pablo Montoya, Ralf Schumacher et David Coulthard. Mais aucun ne se dégage vraiment et la répartition des points entre ces trois hommes favorise l'hégémonie du Baron Rouge. La donne est simple en arrivant à Magny-Cours : Schumacher sera sacré s'il compte 60 (en cas de victoire) ou 61 points d'avance au terme de l'épreuve française.
Et les choses vont très bien commencer : avant même le départ, Barrichello est victime d'un problème électronique qui le contraint à ne pas s'élancer. Montoya, en pole, est clairement moins rapide en course et ne doit son salut qu'à la configuration du tracé nivernais. Au moment de l'arrêt du Colombien, Schumacher signe le meilleur tour en course pour terminer son relais. Il ressort devant mais commet une légère erreur en coupant la ligne de sortie des stands. Sanctionné d'un drive through, il profite du temps de piste avant sa pénalité pour hausser le rythme.
Une fois passé par la pitlane, il ressort juste derrière Kimi Räikkönen, lui-même sur les talons d'un Montoya en difficulté avec sa Williams. La seconde phase d'arrêts au stand va tourner vinaigre pour l'écurie de Grove qui ne réussit pas un bon pitstop pour le leader. Tout se résume alors à un duel entre le jeune Räikkönen et l'expérimenté Schumacher. Le Finlandais semble avoir l'avantage face à un pilote Ferrari dont les pneus Bridgestone ne sont pas forcément en très bonne forme.
Mais tout va changer dans le 68e tour : à l'approche d'Adélaïde, Räikkönen ne perçoit pas l'huile déposée sur la piste par la Toyota d'Allan McNish, à l'arrêt dans le dégagement. La McLaren peine à s'arrêter, va au large et tente de revenir en piste en passant par le vibreur en sortie de virage. Mais Schumacher, lui, n'a pas manqué l'épingle : il se porte à la hauteur d'Iceman puis ferme la porte à un retour en piste pour prendre l'avantage à cinq tours du but. La direction de course n'aura rien à redire à cette manœuvre et l'Allemand ira s'imposer pour coiffer sa cinquième couronne mondiale, égalant alors le record de Juan Manuel Fangio.
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