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Top & Flop Pilotes du Grand Prix de Chine

Tout au long de cette nouvelle saison de Formule 1, la rédaction de ToileF1 publiera son Top & Flop du dernier Grand Prix

Tout au long de cette nouvelle saison de Formule 1, la rédaction de ToileF1 publiera son Top & Flop du dernier Grand Prix.

Un classement qui reste certes subjectif mais qui essaye de dépeindre au mieux les Top et les Flop de chaque Grand Prix de cette saison 2011 de F1.


1. Mark Webber

Condamné à partir de la 18ème place après une séance de qualifications ratée, Mark Webber a sans l’ombre d’un doute délivré sa meilleure performance de la saison à Shanghai. Après un premier relais difficile en pneus durs, l’Australien pointant encore au 17ème rang après 15 tours, sa machine s’est mise en route, lui permettant de décrocher à l’arrivée un podium tout aussi inattendu qu’inespéré. Son meilleur tour en course le prouve, il était clairement le plus rapide à Shanghai, et il n’aurait pas fallu deux tours de plus pour qu’il déloge Sebastian Vettel de la deuxième place, qui s’élançait pourtant de la pole position ! Après un début de saison difficile, bien aidé par les problèmes mécaniques à répétition sur sa RB7, alors que son équipier accumulait les succès, Webber a franchi la ligne d’arrivée en conquérant en Chine, le point levé. Ce résultat va faire du bien au moral de l’Australien, qui se réjouissait d’ailleurs à l’arrivée de voir que Vettel n’était pas imbattable. Le Grand Prix de Chine de ce week-end nous a ainsi offert deux vainqueurs.

2. Lewis Hamilton

Le champion du monde 2008 ne s’y est sans doute pas trompé quand, à l’issue de la course, il a classé cette quinzième victoire parmi les trois plus belles de sa carrière. Auteur d’un bon départ, alors qu’il a pourtant bien failli le manquer, en parvenant à prendre comme son équipier l’avantage sur Vettel, Lewis Hamilton a connu un milieu de course plus délicat. Mais le pari d’une stratégie à trois arrêts s’est avéré payant. Toutefois, encore fallait-il être capable de remonter ses concurrents une fois qu’il avait l’avantage de disposer de pneus plus frais. C’est ce qu’il a fait en prenant successivement l’avantage sur Felipe Massa puis Jenson Button, avant de dépasser Vettel là où on ne l’attendait pas à quelques tours de la fin. Une fois encore, l’esprit d’attaquant du Britannique a payé, et ses larmes juste avant de monter sur le podium en disaient long sur l’intensité de ce Grand Prix de Chine.

3. Nico Rosberg

La Chine réussit décidemment bien à Nico Rosberg. L’an dernier, il avait complété un podium entièrement Mercedes mené par Jenson Button et Lewis Hamilton, après avoir un temps été en tête du Grand Prix. Au vu des performances affichées par sa Mercedes GP lors des deux premières courses de la saison, le pilote allemand ne s’attendait sûrement pas à rééditer pareil résultat cette année. Pourtant, en l’espace d’une semaine à peine, la W02 a clairement fait un pas en avant, l’équipe commençant à mieux comprendre sa monoplace et à résoudre ses problèmes de refroidissement et de flux d’air avec l’aileron arrière ajustable. Preuve en est, la quatrième place de Rosberg en qualifications, à deux dixièmes seulement des pilotes McLaren Mercedes. De quoi rêver d’un podium dimanche à Shanghai, devant le président de Daimler, la maison mère de Mercedes-Benz, qui avait fait le déplacement en Chine. Bénéficiant d’une stratégie parfaite à trois arrêts, Rosberg a longtemps cru qu’il allait pouvoir décrocher sa première victoire de sa carrière, avant de finalement devoir se contenter d’une cinquième place à l’arrivée. Son équipe révéla plus tard qu’elle avait été surprise par leur rythme affiché en course, qui avait augmenté la consommation en essence du bloc Mercedes, obligeant Rosberg à ralentir en fin de course pour ne pas tomber en panne sèche ! On comprend que l’Allemand a pu être énervé à l’arrivée… Malgré tout, il a réalisé sa meilleure course de la saison, s’adonnant à de très bons dépassements, dont une manœuvre particulièrement incisive sur Felipe Massa. De quoi attendre la Turquie cette fois-ci avec optimisme ?




1. Sergio Pérez

Que dire de la performance de Sergio Pérez en Chine, pas grand-chose… Autant le jeune Mexicain nous avait séduits lors des deux premiers Grands Prix de la saison, autant il a clairement été décevant à Shanghai, bien loin des attentes. Si ses mauvaises qualifications peuvent s’expliquer par le drapeau rouge provoqué à deux minutes de la fin par Vitaly Petrov, les justificatifs sont moins nombreux pour sa course ratée. En réalité, dimanche à Shanghai, on a enfin retrouvé le Pérez souvent brouillon du GP2 Series. Avec deux pénalités durant le Grand Prix et un accrochage avec Adrian Sutil, pas étonnant qu’il ait terminé à une lointaine 17ème place, se payant même l’affront de se faire devancer par la Team Lotus d’Heikki Kovalainen alors que son équipier rapportait le point de la 10ème positon ! On ne demande qu’à retrouver en Turquie le Pérez des deux premiers Grands Prix. Sur la piste abrasive d’Istanbul, qui mettra à rude épreuve les pneumatiques, le Mexicain pourrait d’ailleurs avoir un bon coup à jouer, lui qui préserve assez bien ses gommes.

2. Nick Heidfeld

Nick Heidfeld alterne les bonnes et contre-performances depuis le début de la saison avec Lotus Renault GP. Une nouvelle fois, il a été battu par Vitaly Petrov, en course comme en qualifications. Alors que la côte de son équipier monte en flèche, celle du pilote allemand en prend un sacré coup. Connu pour faire peu d’erreurs, Heidfeld en a pourtant commises deux lors des essais libres du vendredi en tapant par deux fois le rail de sécurité. La suite du week-end chinois a été tout aussi difficile. En qualifications, il n’est pas parvenu à se qualifier en Q3 à cause du trafic rencontré lors de son unique relais, alors qu’en course, un problème de KERS l’a semble-t-il ralenti. Reste qu’Heidfeld a toujours la lourde tâche de remplacer Robert Kubica. Malgré son podium à Sepang, il en est bien loin pour l’instant et on se demande parfois qui est actuellement le pilote numéro un de la maison chez Lotus Renault GP…

3. Fernando Alonso

Un week-end de plus à oublier pour Fernando Alonso. On savait la Ferrari incapable de jouer la victoire à la régulière en Chine et au vu des qualifications samedi, il était difficile d’imaginer l’Espagnol en mesure de lutter pour le podium. Mais nul doute que le double champion du monde doit encore être plus frustré de n’avoir pas su résister à son équipier, Felipe Massa le devançant finalement sous le drapeau à damiers. Un fait qui n’est pourtant pas arrivé souvent chez Ferrari. A l’exception du Grand Prix de Malaisie de cette année, il faut remonter à l’épreuve turque de 2010 pour retrouver à la régulière Alonso derrière son équipier (on exclut le Grand Prix d’Allemagne faussé et celui de Belgique où l’Espagnol avait abandonné). Certes, il s’est offert un joli combat avec son ennemi d’antan en la personne de Michael Schumacher à Shanghai, mais la saveur n’est pas la même loin des avant-postes... Pour le moment, le double champion du monde fait le dos rond et attend des améliorations. Mais sur cette course, on a parfois eu l’impression de le voir baisser les bras. En attendant des jours meilleurs ?

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