Vasseur : "Difficile voire impossible" de recruter Albon ou De Vries
Le second baquet Alfa Romeo est très convoité pour 2022. Le directeur d'équipe Frédéric Vasseur n'écarte aucune piste.
Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images
On le sait depuis lundi, Valtteri Bottas va rejoindre Alfa Romeo pour la saison 2022 de Formule 1, tandis que son compatriote Kimi Räikkönen prendra sa retraite au terme de la campagne en cours. Mais qui épaulera le Finlandais l'an prochain ? Antonio Giovinazzi est plutôt à son avantage par rapport au Champion du monde 2007 en ce moment, le dominant en qualifications avec un score de 9-3 et un écart moyen de plus de trois dixièmes à son avantage sur le sec, bien que le rapport de force soit nettement plus équilibré en course.
Le directeur d'équipe Frédéric Vasseur veut voir l'Italien faire ses preuves lors des Grands Prix à venir, alors que Ferrari va cesser d'imposer la présence d'un de ses poulains dans l'écurie. Les candidats se bousculent au portillon et l'expérience de Bottas pourrait permettre l'arrivée d'un débutant à ses côtés.
"Tout est ouvert, y compris pour Antonio. Il fait du bon travail", détaille Vasseur pour Motorsport.com. "Mais je pense que pouvoir recruter et accueillir Valtteri est une énorme opportunité pour nous. Peu importe si le coéquipier est un rookie ou un pilote d'expérience, nous bénéficierons de l'expérience et de la vitesse de Valtteri."
Pas d'objection au recrutement d'un rookie : c'est une bonne nouvelle pour Théo Pourchaire (dont la promotion en F1 est toutefois peu probable compte tenu de son âge, 18 ans, et de sa faible expérience à ce niveau), Guanyu Zhou ou encore Nyck de Vries. Alexander Albon fait également partie des candidats, mais il faut composer avec le fait que ces trois pilotes appartiennent au giron Alpine, Mercedes et Red Bull respectivement, ce qui pourrait compliquer les négociations avec une écurie Alfa Romeo qui est étroitement liée à Ferrari.
"Je ne ferai aucun commentaire quant à qui est sur la liste ou non", poursuit Vasseur. "Pour certains d'entre eux, ça paraît un peu difficile à cause du lien qu'ils ont avec des motoristes. Nous avons un contrat avec Ferrari, et ça paraît difficile de trouver ce genre d'accord, voire impossible. On verra pour les autres. Le choix est important. Nous avons des jeunes qui ont besoin de faire plus de courses. Et nous ne pourrons pas nous faire une idée claire auparavant. Concernant Antonio, on verra sur les deux ou trois prochains Grands Prix."
Ces propos contrastent avec ceux récemment tenus par Mattia Binotto au sujet d'un éventuel veto de Mercedes à la présence d'Alexander Albon chez Williams : "J'estime que quoi qu'il se passe entre l'écurie et le pilote, c'est entre l'écurie et le pilote", assure le directeur de la Scuderia Ferrari. "En tant que motoriste, nous ne devrions pas influencer ça. Si un pilote a une opportunité de courir et que l'équipe veut lui donner un baquet, alors elle devrait lui donner un baquet." La suite des événements devrait permettre de démêler le vrai du faux…
Propos recueillis par Adam Cooper
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