Mercedes a travaillé 24h/24, 7j/7 entre Monaco et Montréal
Après un Grand Prix de Monaco fort décevant qui a mis un terme à une série de 21 Grands Prix consécutifs sur le podium, Mercedes a parfaitement redressé la barre au Canada en signant son premier doublé de la saison.
La source de ce résultat, c'est un travail acharné de la structure de Brackley pour résoudre ses problèmes, notamment dans le fonctionnement des nouvelles gommes Pirelli. En réalité, une partie de l'écurie a même travaillé 24h/24, 7j/7 pendant dix jours consécutifs, notamment dans le simulateur, pour trouver les bons réglages à utiliser avec la W08 sur le Circuit Gilles Villeneuve.
"Après Monaco, nous avons rapidement compris pourquoi la course s'était si mal passée", explique Toto Wolff, directeur d'équipe. "Mais il fallait revenir et comprendre ce qui s'était passé le vendredi et le samedi. Un groupe d'ingénieurs s'est donc réuni pour analyser calmement ce qui s'est passé. À tout moment du jour ou de la nuit, à l'usine, la lumière était allumée et des gens travaillaient avec le simulateur. Il a marché 24/7 pendant dix jours d'affilée, et personne n'a pris de jour de congé dans ce groupe."
"Il n'y a pas de remède miracle dans ce sport : il faut analyser les données et tirer des conclusions. Nous avons donc étudié tous les domaines : l'aéro, l'équilibre mécanique, les réglages, les pneus eux-mêmes et le style de pilotage des pilotes."
Pas de triomphalisme
Selon les informations de Motorsport.com, le programme de travail de Mercedes s'est intensément focalisé sur le simulateur pour analyser ce qui s'est passé à Monaco et comprendre ce qu'aurait dû faire l'équipe en Principauté.
L'analyse des événements précédents à un tel niveau de détail n'est pas commune, mais Mercedes avait le sentiment que comprendre précisément les erreurs de Monaco serait très bénéfique pour le reste de la saison. L'écurie a ainsi pu réviser son approche pour Montréal, non pas en termes d'évolutions mais en matière de réglages.
Ce doublé n'empêche pas Wolff de rester prudent quant à la suite des événements. Lorsqu'il lui est demandé si le Canada représente une percée majeure pour l'équipe, l'Autrichien répond : "Je n'ai jamais eu ce sentiment. Monaco s'est très mal passé, mais nous ne sommes pas tombés en dépression. Montréal s'est très bien passé, mais je ne dirais pas que les problèmes sont résolus maintenant. Nous les avons certainement mieux compris, avec de précieuses données supplémentaires, mais maintenant, il faut passer à Bakou."
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