Buemi - "À Berlin, le plan est simple"
Après Paris le mois dernier, la Formule E s’apprête à découvrir une autre capitale européenne. Disputée l’an dernier sur un aéroport, la manche allemande se tiendra cette fois-ci au cœur de la ville pour une nouvelle expérience hors norme.
Photo de: Jean-Philippe Legrand
Sportivement, l’ePrix de Berlin constitue un défi de taille pour Renault e.dams. En effet, l’annulation confirmée de l’épreuve de Moscou a diminué le calendrier, et au passage les chances pour Sébastien Buemi de revenir sur Lucas di Grassi en tête du championnat. Depuis la victoire du Brésilien autour des Invalides, les deux hommes sont séparés de 11 points. Un écart qu’il faut combler en trois courses, puisqu’il ne restera plus ensuite que la double manche finale de Londres, début juillet.
"Le résultat de Paris était assez satisfaisant", rappelle le pilote suisse. "En partant de la huitième position, terminer troisième constituait le meilleur résultat que je pouvais espérer. La voiture était rapide et j’ai pu attaquer fort quand les gommes étaient à la bonne température. C’est dommage que Lucas ait terminé devant et qu’il ait pris de l’avance au championnat, mais il nous reste trois courses et beaucoup de points à prendre."
"À Berlin, le plan est simple : il faut s’élancer avec une meilleure position et essayer de faire la course en tête. Nous savons que nous sommes en mesure de le faire, comme à Paris lorsque la voiture était très rapide. Nous sommes juste partis trop loin pour faire mieux. Le circuit ressemble un peu à celui des Invalides, avec pas mal d’opportunités de dépassement. Nous avons donc toutes les raisons d’être confiants avant cette course."
Trouver la clé en qualifications
Pour y parvenir, Renault e.dams pourra compter sur une monoplace toujours compétitive, mais avec une obligation de résultat, sous peine de perdre tout espoir - ou presque - de viser le titre. Il s’agira notamment de résoudre les ennuis fréquemment rencontrés en qualifications lors des dernières épreuves.
"À Paris, nous avions éprouvé des difficultés à chauffer les freins et les pneus en qualifications et c’est pourquoi nous sommes partis si loin sur la grille", précise Vincent Gaillardot, chef de projet Renault Sport. "C’était tout particulièrement vrai pour Sébastien qui n’avait pas retrouvé sa confiance habituelle. Nous avons regardé tout cela en détail et modifié certaines choses. Nous sommes donc relativement confiants dans notre capacité à nous battre pour le podium et la victoire à Berlin."
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