Evans, disqualifié en qualifs : "Ça s'est joué à 300 g"
Mitch Evans revient sur une disqualification qui ne l'a pas empêché de signer sa troisième arrivée consécutive dans les points et son deuxième top 5 de la saison à Punta del Este.
Photo de: Sam Bloxham / Motorsport Images
Mitch Evans s'est distingué en Uruguay se classant troisième de la phase de poules et de la Super Pole en qualifications, avant d'être disqualifié en raison d'une monoplace trop légère – suite à un changement de batterie entre les deux séances d'essais libres. En course, le pilote Jaguar est remonté à la quatrième place depuis le 16e emplacement de la grille ; il fixe donc un objectif ambitieux pour la suite des événements, la victoire.
"La nouvelle batterie était trois kilos plus légère, mais ça s'est joué à 300 grammes", révèle-t-il pour Motorsport.com. "Ce n'était pas un avantage, mais le règlement est le règlement, et je respecte le fait que les commissaires soient cohérents. Nous ne pouvons pas en débattre, c'est ainsi. En tout cas, nous avions une bonne voiture, rapide, et je suis content d'aborder les prochaines courses avec l'espoir de me battre pour la victoire."
"J'ai su que nous étions disqualifiés juste avant la parade des pilotes, ce n'est jamais quelque chose que l'on veut entendre après de bonnes qualifications. Nous aurions dû être bien mieux placés que la 16e place – évidemment, nous n'avons pas respecté le règlement, mais ce n'était pas intentionnel. Ça s'est joué à pas grand-chose."
C'est en partie grâce à un festival de dépassements qu'Evans a réalisé cette remontée, notamment une manœuvre remarquée dans la courbe rapide qu'est le virage 13 sur Felix Rosenqvist, qui traçait également son chemin à travers le peloton.
C'est aussi le fruit d'un très bon rythme : sur la moyenne des 30 tours les plus rapides de chaque pilote, Evans est deuxième en 1'18"096, juste derrière José María López (1'18"081) et devant les deux pilotes qui se sont battus pour la victoire, Lucas Di Grassi (1'18"106) et Jean-Éric Vergne (1'18"156). D'où un certain regret de n'avoir pu s'élancer de l'avant de la grille.
Lorsqu'il lui est demandé s'il s'attendait à atteindre un tel résultat, Evans répond : "Pas ce jour-là, pour être honnête. Il y a d'autres circuits où c'est plus facile de dépasser, comme Santiago et peut-être Mexico. Là, c'était difficile, donc je ne m'attendais pas à un top 4. Mais vous savez, quand la voiture est rapide – et je pense avoir rapidement pris le pli du circuit –, on peut vraiment progresser rapidement, et c'est ce que nous avons pu accomplir. Bien sûr, la différence de vitesse est très faible par rapport aux gars de devant, et nous savons tous que JEV fait partie des gars les plus durs à dépasser."
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