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Espargaró veut "oublier une saison 2017 très difficile" pour lui

Aleix Espargaró regrette d'avoir vu sa première saison avec Aprilia gâchée par les problèmes mécaniques, les chutes et sa blessure, et souhaite dorénavant se focaliser sur 2018.

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Chute d'Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Chute d'Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini
Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini
Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini

À l'issue de la saison 2016, l'équipe Suzuki a dû se séparer de ses deux pilotes d'alors, Maverick Viñales et Aleix Espargaró. Si le premier a cédé aux sirènes forts attrayantes de Yamaha, avec le certain succès que l'on sait a posteriori, le second a lui aussi rejoint un autre constructeur, Aprilia, pour un projet certes plus relevé mais tout aussi ambitieux.

Si on s'en tient au classement, on serait tenté de dire que ce dernier pari a été un échec, puisqu'Espargaró a fini son premier exercice avec l'équipe italienne à une lointaine 15e position, avec comme meilleur résultat une sixième place obtenue à la fois lors de la manche inaugurale au Qatar, puis en Aragón fin septembre.

Pour les troupes de Noale, la hiérarchie finale de cette saison 2017 n'est guère plus flatteuse, avec la dernière place du championnat des constructeurs, coiffées au poteau lors de l'ultime manche à Valence par les impétrants de chez KTM.

Il faut dire que la marque transalpine n'a pas été aidée dans sa tâche par son recrutement, avec un Sam Lowes dépassé par les événements et l'ampleur du travail à accomplir sur la RS-GP, et qui n'aura même pas eu de seconde chance, limogé à mi-contrat.

De nombreux problèmes mécaniques ont également émaillé l'année d'Aprilia, ainsi que de nombreuses chutes de la part d'Espargaró, la dernière à Valence justement. Devant autant d'actes manqués, l'Espagnol souhaite donc tourner la page le plus vite possible. "Je veux oublier la saison 2017, elle a été très difficile pour moi", explique-t-il, lui qui a bu le calice jusqu'à la lie en étant victime d'un accident en course à Phillip Island, qui l'a laissé sur la touche lors de la manche suivante en raison d'une blessure au poignet. "Beaucoup d'accidents, beaucoup de pannes moteur, une blessure après pas mal d'années où je n'en avais pas eues de majeures. Je suis impatient de passer à autre chose."

Pic de performance dans la dernière partie de saison

Un bilan d'autant plus rageant que la pointe de vitesse de la RS-GP était là, incontestablement. L'équipe a même atteint un pic de performance pure au meilleur des moments, lors de la tournée outre-mer, durant laquelle Espargaró a signé sa meilleure qualification de l'année au Japon (quatrième), avant de boucler la première journée à la première place des temps combinés, une semaine plus tard en Australie.

En concrétisant ces belles dispositions et sans le forfait d'Espargaró en Malaisie, Aprilia aurait sans doute pu terminer devant KTM, voire même aller se frotter à Suzuki. Nul doute que le numéro 41 n'aurait pas été contre ce petit clin d'œil envers son ancien employeur. "Je m'attendais à inscrire plus de points", reconnaît Espargaró. "Je ne suis pas content, cela n'a pas été bon. Mais j'apprécie de piloter la RS-GP et le niveau auquel nous sommes arrivés, ça j'en suis content. L'an prochain, je veux également me battre pour le top 6 au championnat."

Un objectif ambitieux, mais réalisable si on tient compte du fait qu'il s'agissait tout de même d'une année de transition pour l'Ibère, qui a mine de rien dû s'acclimater à sa nouvelle machine, ainsi qu'à sa nouvelle équipe. "Je fais beaucoup confiance aux ingénieurs d'Aprilia. Je suis très content dans cette équipe, l'ambiance est bonne", décrit-il. "J'apprécie de travailler à l'amélioration de la RS-GP. Peut-être que je suis trop positif, mais je pense que nous pouvons faire de bonnes choses l'an prochain."

Pour cela, il faudra remédier au point faible du prototype italien, qui reste son comportement général dans la première partie de course, là où il est alourdi par un réservoir rempli en carburant. "Le point le plus difficile avec cette moto, c'est la première partie de la course, lorsque le réservoir est plein, car je ne peux pas attaquer autant que je le veux", souligne Espargaró. "Peut-être devons-nous revoir un peu nos objectifs. Je veux me battre près du podium lors de chacune des courses et peut-être que nous ne sommes pas prêts, au niveau du package."

Face au désarroi de Lowes cette année, pour qui c'en était sans doute trop de débuter en MotoGP par le développement d'une machine dans un projet d'envergure, Espargaró a souvent paru bien seul pour tenir la cabane.

C'est donc avec enthousiasme qu'il attend sa collaboration avec Scott Redding, de retour chez Gresini après deux dernières saisons passées chez Pramac, sur une Ducati. "Scott est un pilote très rapide", assure Espargaró, qui appuie sa thèse en se remémorant le duel ayant opposé son frère à l'Anglais en Moto2 en 2013. "L'un de mes pilotes préférés est mon frère [Pol], et lorsqu'il a remporté le titre, Scott l'a poussé à la limite. J'espère que nous allons pouvoir voir le Scott du Moto2 de nouveau de retour, de sorte qu'il puisse m'aider à développer la RS-GP. Il est grand, moins lourd que moi, ce sera donc intéressant de voir comment il s'adapte à la RS-GP après avoir roulé sur une Ducati."

Après de premiers essais à Valence puis Jerez courant novembre, où il n'a pas spécialement brillé par son classement mais a concentré ses efforts sur son adaptation à sa nouvelle machine, il sera en effet intéressant de voir les premiers apports de Redding lors des prochains essais officiels, à la fin du mois de janvier. 

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