Franco Morbidelli a crevé pendant la course
Le Grand Prix d'Argentine de Franco Morbidelli n'a pas duré très longtemps, la faute à une crevaison survenue alors qu'il tentait de remonter dans le peloton.

C'est pour une raison assez rare que Franco Morbidelli a été contraint à l'abandon dimanche, pendant la course de Termas de Río Hondo. Le pilote Yamaha a en effet expliqué avoir subi une crevaison à l'arrière de sa machine, ce qui l'a poussé à rentrer au stand et à y renoncer au bout de sept tours seulement.
Sans informations quant à la cause de cette crevaison, c'est un Franco Morbidelli résigné qui dressait dimanche soir le bilan d'une épreuve écourtée, et difficile pour lui. Parti de la 15e position après une journée de samedi peu concluante, il avait mis le doigt sur de bons réglages pendant le warm-up et tentait de profiter de ces progrès pour se frayer un chemin dans le peloton dimanche après-midi, lorsque cet imprévu a définitivement stoppé son effort.
"Ça a été un week-end difficile jusqu'à ce qu'on réussisse à un peu mieux comprendre les choses au warm-up, où mon rythme a été vraiment correct. Ensuite, en course, j'ai pris un mauvais départ et j'ai perdu quatre places que je n'aurais pas dû perdre. Dans les premiers instants de la course, ça peut arriver. Par la suite, j'ai rattrapé les autres, j'ai réussi à les dépasser et je revenais sur Bezzecchi, mais ensuite j'ai crevé et je me suis arrêté", a-t-il relaté.
Son abandon est venu s'ajouter à un résultat mitigé de son coéquipier, Fabio Quartararo, finalement huitième sous le drapeau à damier après avoir longtemps évolué entre la 12e et la 11e place. Dans les quatre tours corrects que Morbidelli a pu boucler, leurs chronos étaient comparables et leur niveau de toute évidence très inférieur à celui des hommes de tête. Cet unique élément de comparaison entre eux porte cependant précisément sur la phase de la course qui s'est révélée être "un cauchemar" pour Quartararo, en manque cruel d'adhérence..
"Je partais plus loin que Fabio et j'étais un peu plus loin dans les premiers tours, mais pas tant que ça, et mon rythme était similaire", a constaté Morbidelli. "Ça n'est pas mal, mais on ne se contente pas de ça, il faut avant toute chose que l'on exploite en piste notre potentiel complet et que l'on essaye de progresser. En ce moment, j'ai encore un peu de mal à exploiter en piste mon potentiel complet, mais on y arrive et à partir de là il faudra améliorer ce potentiel."
"Je pense que j'ai eu un bon rythme pour notre niveau. Il n'était pas incroyable par rapport aux autres, et vu aussi où on se situait car j'étais 14e, 15e ou quelque chose comme ça. Ça aurait été une course difficile mais malgré tout une course où on aurait pu viser le top 10 et de bons points. Une course difficile, mais dans un championnat aussi serré, ça peut arriver", a estimé le pilote italien, qui n'a pour l'heure marqué que 14 points, avec une septième place en Indonésie et une 11e au Qatar.
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