Lorenzo - "Difficile de tirer des conclusions de cette journée"
Le Majorquin a vécu une entame de week-end difficile, avec un choix de gommes peu inspiré le matin avant de faire face à une piste mouillée.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
Jorge Lorenzo crédité du 10e meilleur temps, ça n'est pas une habitude ! C'est pourtant ce qui s'est produit lors de la première journée du Grand Prix de Malaisie.
L'Espagnol, que ce soit aux Essais Libres 1 ou quelques heures plus tard sur une piste humide, n'a que très brièvement été parmi le groupe de tête. Le pilote officiel Yamaha pour encore deux manches a plus d'une explication dans son sac. "Ce matin, j'étais plus compétitif. Au lieu de finir la séance avec les gommes tendres, nous avons opté pour les versions [les plus] dures, alors que justement tout le monde avait fait le choix inverse. C'est la raison pour laquelle ils ont amélioré leur temps, et pas moi. Je ne pouvais pas faire plus de tours avec les tendres."
Dans l'après-midi, Lorenzo a ensuite dû composer avec son meilleur ennemi climatique : la pluie, qui avait inondé la piste entre les deux séances. Chaussé de pneus dédiés à ces conditions, le Majorquin était dans le top 3 pendant les dix premières minutes de session, avant de glisser lentement mais sûrement dans la hiérarchie. "C'était compliqué", avoue-t-il. "L'asphalte a commencé à sécher, et nous avons décidé finalement de rester dans le garage pour la fin de séance. C'est difficile de tirer des conclusions de cette journée."
Pas à l'aise avec l'airbag
Pourtant, Lorenzo tient à mettre les choses au clair : la pluie peut l'avantager en Malaisie. "Ici, à chaque fois qu'il se met à pleuvoir, j'étais compétitif. Je me rappelle qu'il y a deux années, j'avais été le plus rapide de loin. Il y avait de l'adhérence, alors je n'étais pas surpris d'être le plus vite. Par rapport à la course, nous ne savons pas dans quelles conditions nous allons courir. Cela risque d'être délicat."
"Si c'est totalement sec pour dimanche, nous serons compétitifs. Mais s'il pleut, la piste mettra du temps avant d'évacuer totalement l'eau, c'est la seule difficulté à craindre."
Lorenzo a enfin expliqué son opinion vis-à-vis du port de l'airbag dans la combinaison, qui sera obligatoire en 2018. Lors de sa spectaculaire chute de Motegi, le futur pilote Ducati ne portait pas d'airbag. "La protection de l'airbag et son enveloppe en plastique prennent un petit espace sous l'épaule, qui est suffisant pour rendre le mouvement des épaules moins flexible", explique Lorenzo.
"Nous travaillons avec le fournisseur pour alléger l'airbag [500 grammes, ndlr] et rétrécir sa taille afin de le rendre plus confortable. La plupart des pilotes n'ont pas de problème en le portant, mais pour moi, ça m'a toujours embêté de le porter. Je roule souvent avec, et sous la pluie aussi, mais si je vois que les conditions sont idéales et qu'il n'y a que très peu de risque de chuter, je ne le mets pas. C'est une question de commodité, pas de poids, dans la partie supérieure du corps", conclue-t-il.
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