Márquez n'avait jamais roulé dans des conditions aussi fraîches

Les conditions climatiques étaient bien fraîches en Allemagne, le mercure ne montant pas énormément, même dans l'après-midi. Des conditions qui rendent difficile la lecture des performances selon le double Champion du monde MotoGP.

"On peut toujours progresser, mais aujourd'hui, les conditions étaient vraiment extrêmes, extrêmement froides. Je ne me rappelle pas avoir déjà couru par ces températures. En plus, il y avait du vent dans ce virage [le n°11], donc c'était encore plus difficile. Aujourd'hui en particulier, c'était critique. Nous verrons si les températures montent, auquel cas ce sera beaucoup mieux. Déjà l'an dernier, c'était délicat."

Le pilote, invaincu depuis 2010 sur cette piste, a tout de même pu essayer les nouveaux pneus proposés par Michelin, dont le tendre asymétrique à l'avant. Un pneu satisfaisant pour le moment, mais à comparer avec les gommes plus dures demain.

"Aujourd'hui, j'ai utilisé l'asymétrique, mais seulement le tendre. Les sensations étaient bonnes. Nous verrons demain si nous avons l'opportunité de tester les durs asymétriques. Nous verrons, nous vérifierons."

Tout peut arriver au championnat

Leader quelque peu surprise du championnat, avec 24 points d'avance sur Jorge Lorenzo, Márquez sait également que tout peut arriver, et qu'une telle avance peut s'évaporer rapidement sur les dix manches restantes.

"Au final, on peut mener le championnat, on peut être au top mais ce n'est qu'une moitié de saison. Je me rappelle, par exemple, 2014. L'écart était très grand, mais en deuxième moitié de saison, j'ai eu des accidents à Misano puis à Aragón, deux courses d'affilée. J'ai perdu 50 points en deux courses. Ce qui est bien, en moto, c'est que tout peut arriver jusqu'à la fin."