Morbidelli et Ducati : "Nous nous rapprochons, mais rien n'est scellé"

Franco Morbidelli ne cache pas avoir une préférence pour le guidon vacant de Pramac Racing, mais assure ne pas avoir encore éclairci son avenir en MotoGP. Les discussions avec Ducati se poursuivent.

Franco Morbidelli, Yamaha Factory Racing

S'il ne fallait se fier qu'au langage corporel, on pourrait vite tirer la conclusion que l'avenir de Franco Morbidelli s'est grandement éclairci lors du dernier week-end de course, il y a deux semaines en Autriche. Mais aussi souriant soit-il à présent, le pilote italien reste prudent quant à sa destination.

Le départ de Johann Zarco vers LCR Honda a libéré une place de choix dans l'équipe Pramac Racing, place que Marco Bezzecchi a décidé de ne pas prendre. L'actuel troisième du championnat restera chez VR46 la saison prochaine, ce qui laisse une Desmosedici factory à attribuer, celle dont bénéficiera le futur coéquipier de Jorge Martín.

Le reste du groupe Ducati n'est pas encore complet non plus, et la place à pourvoir aux côtés d'Álex Márquez dans le team Gresini, en particulier, commence à faire couler beaucoup d'encre. La moto y sera cependant moins évoluée que celle de l'équipe Pramac.

"Les places se remplissent, alors si on avance par exclusion, quelqu'un va forcément obtenir une moto. Mais ça n'est pas le moment de dire quoi que ce soit, parce que rien n'est sûr ni clair pour le moment", a déclaré Franco Morbidelli à son arrivée dans le paddock de Barcelone, ce jeudi.

Interrogé par le site officiel du MotoGP, il a admis que les discussions se poursuivent, mais ne s'est pas risqué à avancer la moindre certitude : "Ça devient de plus en plus clair, c'est sûr. Cela ne fait pas de secret que Ducati et moi sommes en contact et que nous nous rapprochons, mais rien n'est encore scellé. On y travaille et on verra à l'avenir ce qui se passera."

Qualifié de "probablement la possibilité la plus réelle" pour Pramac par le directeur sportif de Ducati Corse, Morbidelli ne peut cacher que sa préférence irait en effet à l'équipe de Paolo Campinoti, pour le soutien technique qu'il pourrait y obtenir, mais c'est en marchant sur des œufs qu'il l'admet : "Il y a clairement des accords un petit peu meilleurs et d'autres un peu moins bons dans le menu, mais tout n'est pas encore décidé. J'ai ma préférence, bien sûr. Cela ne fait pas de secret que Pramac a une spec d'usine et c'est quelque chose de vraiment attrayant pour un pilote. Mais on verra !"

Managé par le groupe VR46, Franco Morbidelli constitue en tout cas une option attractive pour Ducati, malgré trois dernières saisons extrêmement compliquées durant lesquelles il a cumulé une longue blessure au genou et des difficultés à s'adapter à une Yamaha requérant un pilotage bien plus agressif que par le passé. Le constructeur japonais a finalement décidé de ne pas renouveler son contrat au-delà de 2023 et de recruter Álex Rins pour le remplacer aux côtés de Fabio Quartararo. Un choix qui pourrait bien s'avérer être un mal pour un bien pour le pilote italien, à qui un transfert chez Ducati offrirait un nouveau départ à bientôt 29 ans.

"Je suis concentré sur la course", assure le vice-Champion du monde 2020. "C'est très important d'avoir la tête dans le présent et non dans le futur. J'ai la chance d'être entouré par de super personnes, qui travaillent avec moi pour essayer de m'assurer le meilleur avenir que possible, le plus compétitif que possible − c'est ce qu'on vise. J'ai la grande chance d'avoir autour de moi d'excellentes personnes, et ils font leur truc et moi le mien en piste."

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