Le système de détection des chutes va se généraliser en MotoGP
Les machines utilisées en MotoGP sont désormais toutes équipées d'un système de détection des chutes, qui pourra informer la direction de course immédiatement lorsqu'un pilote sera à terre.
Le règlement 2024 du MotoGP impose un nouveau feu arrière commun à toutes les machines, que la direction de course pourra activer en cas de conditions pluvieuses ou offrant une mauvaise visibilité. Ces pièces vont également intégrer un système de détection des chutes déjà testé au cours de la saison 2023, marquée par un nombre record de chutes et de très nombreuses blessures, aucune course n'ayant été disputée avec l'intégralité des titulaires.
Le but du dispositif est d'informer plus rapidement la direction de course lorsqu'un pilote est à terre. Selon Crash.net, les essais menés au cours de la saison passée ont permis une identification des chutes plus rapide que par les commissaires de piste, ce qui est susceptible de renforcer la sécurité.
Il reste maintenant à savoir comment le système mis en place sur les motos cette année sera employé par le MotoGP. Selon nos confrères, il ne sera pas utilisé comme référence dès la saison 2024, sa généralisation permettant surtout de poursuivre les évaluations dans des conditions optimales.
À terme, les capteurs pourraient détecter une chute et déclencher automatiquement les feux lumineux en bord de piste pour indiquer un drapeau jaune, ou afficher l'information sur le tableau de bord des autres pilotes, permettant ainsi des réactions plus rapides et limiter les risques d'un nouvel accident.
Concernant le feu lumineux en lui-même, le règlement définit précisément la façon dont il doit être monté à l'arrière de la moto, pour assurer qu'il sera visible par les pilotes situés derrière. En cas de désaccord sur la position du feu, le dernier mot reviendra à Danny Aldridge, directeur technique des Grands Prix. À noter que le règlement prévoit également la présence d'un bouton sur la moto, permettant au pilote de prendre le contrôle sur le signal lumineux.
La question de la sécurité est une préoccupation permanente pour la FIM, qui a organisé mi-février son premier sommet médical à Lyon. Des médecins ont pu partager avec les organisateurs et promoteurs les meilleures pratiques, en évoquant notamment le programme d'homologation des casques, les airbags et la détection et la gestion des commotions.
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