Entrée en matière compliquée pour Loeb : "C'était l'enfer"
Prétendants à la victoire finale, Sébastien Loeb et Nasser Al-Attiyah expliquent les mésaventures qu'ils ont rencontrées lors de la première étape du Dakar 2024.
Sébastien Loeb espérait certainement mieux de cette première étape du Dakar 2024, mais il savait également que le terrain de jeu ne serait pas propice à son Hunter. Seulement 20e au terme des 405 km de spéciale, le Français a concédé 22'47 au vainqueur et premier leader, l'étonnant Guillaume de Mévius.
Décrivant un parcours "pas très amusant", Sébastien Loeb a expliqué les raisons derrière ce temps perdu, entre crevaison, pépin mécanique, et grande prudence au volant dans des conditions difficiles.
"On était beaucoup à 30 km/h, en train de slalomer dans les cailloux", raconte l'Alsacien, qui fait une nouvelle fois équipe avec Fabian Lurquin. "Après, voilà, il fallait la franchir, on savait que ce n'était pas forcément une belle spéciale au niveau pilotage et qu'il fallait surtout passer : on est passé. Pas sans problèmes... On a crevé une fois, on a une biellette de pince qu'on a dû changer aussi en spéciale, donc on a bricolé un petit quart d'heure en tout, je pense. À la fin, on est là, donc c'était le but de la journée."
Les organisateurs avaient prévenu qu'à mi-parcours de ce premier acte, le risque de crevaison serait important. "C'était l'enfer", confirme Sébastien Loeb. "C'est inroulable, on ne sait pas du tout à quelle vitesse rouler, on roule sur des galets en fait, et puis on espère juste ne pas crever. Ça va, on est là, le reste on s'en fout. Tout à la fin ça allait mieux, mais il y avait un gros morceau au milieu qui n'était pas trop rigolo."
Nasser, même galère
Une mauvaise journée sans toutefois être rédhibitoire, alors que le rallye vient tout juste de débuter. C'est également l'expérience dont a fait les frais le tenant du titre Nasser Al-Attiyah. Le Qatari a crevé plusieurs fois et a ensuite dû rester sur la réserve car il n'avait plus de roue de secours.
"Dans les cinquante premiers kilomètres, on a eu deux crevaisons", révèle-t-il. "Après ça, on ne pouvait pas attaquer, on devait juste réussir à terminer. Ce n'était pas facile. Je suis vraiment content d'avoir fini aujourd'hui car c'était très compliqué. Dans les 150 derniers kilomètres on était très lents et on devait vraiment faire attention pour voir l'arrivée."
Sainz et Audi s'en sortent mieux que prévu sur cette étape.
Les crevaisons, Carlos Sainz en a connu lui aussi, mais dès le début de la spéciale. Se retrouvant sans roue de secours, le pilote Audi pensait avoir perdu beaucoup de temps mais il a en fait réussi à revenir sur plusieurs concurrents, au point de lutter pour la victoire d'étape, échouant finalement à 1'44 de Guillaume de Mévius. "On a fait une bonne étape, mais la vérité c'est que l'on était très stressés", admet-il.
Le plus heureux du jour, c'est finalement l'auteur surprise du scratch ! Au volant d'un Toyota Hilux qu'il découvre encore, Guillaume de Mévius est le premier étonné par sa performance.
"C'est une belle entrée en matière", souffle le Belge. "Pour être franc je suis assez surpris, on a roulé intelligemment, on n’a pas crevé et je pense que c’était la clé aujourd’hui. Mais je suis assez surpris d’être aussi bien placé. Globalement ça se passe bien, la voiture est top, facile à prendre en main, c’est ma deuxième course à son volant donc je commence à avoir des kilomètres avec."
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