Peterhansel vise "un résultat dans le top 5" avec Audi

Stéphane Peterhansel ne veut pas céder à de trop grosses ambitions sur le Dakar 2022, conscient de l'extrême jeunesse du projet Audi Sport en rallye-raid.

Édouard Boulanger, Stéphane Peterhansel

Édouard Boulanger, Stéphane Peterhansel

Audi Communications Motorsport

Vainqueur en janvier dernier de son 14e Dakar, le huitième dans la catégorie Autos, Stéphane Peterhansel n'a pas songé à raccrocher. À 56 ans, le Français se lance un nouveau défi, et non des moindres, puisqu'il fait partie du recrutement XXL d'Audi Sport à l'occasion du retour de la marque allemande en rallye-raid. Et la marque aux anneaux n'a certainement pas choisi la voie de la facilité puisqu'elle se présentera sur le Dakar 2022, dans moins de trois mois, avec une auto novatrice et hybride.

Accompagné dans cette aventure par Carlos Sainz et Mattias Ekström, celui qui a auparavant triomphé avec Mitsubishi, Mini et Peugeot a conscience des difficultés qui se dressent devant lui. Si Sainz a confié son espoir "un peu fou" de victoire dès janvier prochain, Peterhansel se montre plus mesuré. Rappelant l'absence de compétition grandeur nature pour l'Audi RS Q e-tron, qui multiplie en revanche les tests, il fixe un objectif plus raisonnable : d'abord voir l'arrivée, puis figurer parmi les cinq premiers.

"En fait, nous n'allons pas faire d'autres rallyes avant, mais nous nous concentrons sur notre programme d'essais", explique-t-il. "Par ailleurs, la nature du Dakar 2022 changera significativement en raison du parcours. C'est un défi à maîtriser en premier lieu, et ça veut dire terminer l'épreuve de plusieurs milliers de kilomètres dans le désert sans gros contretemps. Si nous y parvenons, alors je serais heureux d'un résultat dans le top 5."

"En 2021, nous roulions encore sur des routes très rocailleuses. En janvier prochain, les dunes du Quart Vide nous attendent. J'ai déjà hâte d'être dans le désert. Ça me rappelle le Dakar en Afrique. Pour nous, compétiteurs, il n'est pas seulement question de vitesse. Le paysage propose des défis uniques et c'est également important. Dans ma vie, j'ai piloté dans les déserts d'Afrique, d'Amérique du Sud, d'Asie et de la péninsule arabique. Je pense que ce sera un chouette rallye."

Tenant du titre et riche d'une expérience sans égale, Peterhansel peut également compter sur Édouard Boulanger, avec qui il a commencé à collaborer il y a un an. Le duo fonctionne à merveille et l'a prouvé d'emblée, ce qui constitue un atout majeur aujourd'hui.

"Nous partageons la même passion de notre sport", confie Peterhansel. "Il vient de la moto, où j'ai débuté aussi, et il fait du rallye-raid depuis de nombreuses années. Il est compétent, calme, il a envie d'apprendre et de travailler à un niveau extrêmement professionnel. Sinon, nous n'aurions jamais pu gagner le Dakar 2021 ensemble. Je suis heureux de l'avoir à mes côtés car nous sommes parfaitement complémentaires."

Un tandem parti pour durer ? La motivation, Peterhansel n'a aucun mal à la trouver pour le moment ! "Ce n'est pas difficile du tout : c'est simplement ma passion et je suis guidé par le désir de redécouvrir notre sport et ses divers parcours et paysages, encore et encore", conclut-il. "Je n'ai pas besoin d'une motivation supplémentaire pour revenir chaque année sur le Dakar."

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