Ferrari n'est pas plus rapide que Red Bull en course, selon Marko

Pour Helmut Marko, en dépit de la bonne forme affichée par Ferrari lors des derniers Grands Prix, la Scuderia Ferrari n'est pas meilleure que Red Bull en rythme de course.

Charles Leclerc, Ferrari F1-75, Max Verstappen, Red Bull Racing RB18

Charles Leclerc, Ferrari F1-75, Max Verstappen, Red Bull Racing RB18

Andy Hone / Motorsport Images

En tête du classement pilotes, Max Verstappen dispose après 13 Grands Prix dans cette saison 2022 de F1 d'une avance de 80 points sur son plus proche poursuivant, Charles Leclerc. Le Néerlandais sort de deux succès consécutifs, en France et en Hongrie, alors même que l'avantage en piste semblait pencher légèrement en faveur de Ferrari.

Globalement, dans un duel plus serré en termes de performances qu'en termes de résultats que se livrent Red Bull Racing et la Scuderia, ces dernières semaines ont plutôt vu la F1-75 afficher une belle forme. Interrogé sur le sujet dans le cadre d'un entretien exclusif pour la publication sœur de Motorsport.com, Motorsport-Total.com, Helmut Marko a toutefois battu cette idée en brèche : pour lui, il n'y a pas d'avantage pour Ferrari.

"Je ne le vois pas de cette façon", a-t-il répondu quand les manches d'Autriche et de France ont été citées comme des exemples de courses où Red Bull était un peu plus à la peine. "Nous avons toujours été au même niveau que Ferrari cette saison, sauf à Barcelone. Souvent, la forme du jour a dicté qui allait finalement être en tête, en dehors des problèmes stratégiques ou techniques, que nous avons beaucoup moins."

Charles Leclerc devant Sergio Pérez en Hongrie

Charles Leclerc devant Sergio Pérez en Hongrie

"C'est seulement sur un seul tour que nous pouvons avoir un léger écart. Leclerc compte à peu près autant de pole positions (7) que nous avons de victoires (9). La pole position ne veut pas dire grand-chose, et après ce sont des circuits où les dépassements sont possibles, ce n'est plus trop un critère [en 2022]. À Monte-Carlo ou à Singapour, c'est une autre histoire."

"Mais ce qui est crucial, c'est que vous pouvez aller vite en course sans trop solliciter les pneus. Et je suis clairement en désaccord : au Castellet, Max était le plus rapide en course. Quand vous passez dix tours à une seconde, cela montre que vous êtes le plus rapide. Nous étions la voiture la plus rapide en course. Sur la saison, c'est du tac au tac. Cela dépend de la forme du jour et des évolutions. Elles ont toujours un effet pendant une ou deux courses. Mais même ça, ce ne sont pas des changements significatifs en termes de rapport de force."

Quant au Grand Prix d'Autriche, il s'agit selon Marko d'une conséquence du format sprint et d'un changement de température en cours de week-end. "Je pense que c'était principalement dû au format sprint. On n'avait qu'une seule séance d'essais. À Spielberg, les températures ont changé drastiquement, et nous l'avions déjà vu lors du sprint, les deux ou trois derniers tours Leclerc est passé de 3,2 à 1,7 seconde. C'était le premier signal d'alarme. Mais à ce moment-là, nous ne pouvions rien changer."

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Propos recueillis par Christian Nimmervoll

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