Ferrari : des faiblesses non résolues malgré la forme canadienne

La Scuderia Ferrari assure que son rythme de course potentiellement gagnant lors du Grand Prix du Canada ne signifie pas qu'elle dispose désormais d'une solution à ses faiblesses permettant d'envisager la victoire sur toutes les autres courses.

Mattia Binotto, directeur de Ferrari

Mattia Binotto, directeur de Ferrari

Mark Sutton / Motorsport Images

Sebastian Vettel a signé la pole position à Montréal pour la première fois en près d'un an, alors que sa dernière réalisation remontait au GP d'Allemagne 2018. Comme à cette occasion, mais dans un style différent, son sort du dimanche fut tout autre, la victoire se refusant de nouveau à lui et marquant un moment-clé de sa saison. Alors qu'il menait le Grand Prix, Vettel a cette fois reçu une pénalité de cinq secondes pour avoir repris la piste de manière dangereuse devant le nez de Lewis Hamilton, son proche poursuivant, consécutivement à la perte de contrôle de sa Ferrari à l'abord d'une chicane.

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En dépit du fait d'avoir causé une grande peine aux supporters de la Scuderia, le GP du Canada a cependant donné un certain espoir au niveau du rythme chez Ferrari, permettant d'envisager une adversité plus ferme face à la domination de Mercedes pendant la partie estivale de la saison. Néanmoins, Mattia Binotto, directeur d'équipe Ferrari, estime que les problèmes fondamentaux ayant empêché Ferrari de concrétiser jusqu'à présent demeurent les mêmes.

En particulier, la structure de Maranello conserve des difficultés à optimiser le comportement des enveloppes pneumatiques. Ce problème n'a pas été réglé, selon l'homme au gros bagage technique, et ce sont plus les caractéristiques intrinsèques du Circuit Gilles Villeneuve que des progrès réalisés par Ferrari qui expliquent la différence de forme connue le week-end dernier.

"Nous savons qu'il s'agit d'un circuit plus sensible à la puissance et que les limites se posent sur l'arrière et non l'avant", explique l'Italien. "C'est donc plus similaire à Bahreïn que Barcelone. Nous savions en arrivant [au Canada] que nous serions plus proches de Mercedes, mais je pense que nous n'avions aucune idée d'à quel point."

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"De mon point de vue, la performance de vendredi comparativement à la leur a été difficile et les améliorations du week-end, notamment avec plus d'adhérence en piste, nous ont permis de faire avec nos faiblesses. Mais la voiture, en réalité, est exactement la même qu'en Espagne. Il n'y a pas eu d'évolutions depuis lors : disons donc que les faiblesses que nous avons se trouvent encore sur la voiture. C'est aussi simple que ça. Il nous faut travailler pour essayer de progresser, car il y aura d'autres courses qui ne seront pas comme le Canada. Nous devons nous battre et les affronter."

Ferrari travaille activement sur toute une batterie de nouveaux concepts de pièces pour la voiture, dont l'équipe de Maranello espère qu'ils permettront de mieux gérer les pneus. Ferrari estime actuellement que la manière dont la SF90 n'extrait pas la meilleure énergie de ses pneus dans les virages lents en particulier représente son handicap principal.

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