Réunion cette semaine entre la FIA et les écuries pour le marsouinage
Les écuries et la FIA vont se réunir cette semaine pour tenter de mettre les tensions de côté et d'avancer sur les solutions à apporter au marsouinage en Formule 1.
Les directeurs techniques des écuries de Formule 1 vont rencontrer cette semaine la FIA pour tenter de trouver des solutions au marsouinage ainsi qu'à la controverse provoquée par la récente Directive Technique. D'après les informations de Motorsport.com, l'objectif est de déminer la situation avant le prochain Grand Prix, en Grande-Bretagne.
Beaucoup d'équipes ont été agacées par le timing tardif de l'intervention décidée par la FIA jeudi dernier, à la veille d'un Grand Prix, tandis que la confusion a régné quant au moment où serait mise en place la valeur limite d'oscillation verticale. Un imbroglio réglementaire a également semé l'incertitude à cause du décalage entre la Directive Technique et les textes du Règlement Technique, qui aurait pu provoquer une réclamation envers Mercedes en cas d'utilisation d'un second renfort au niveau du plancher.
Tout ceci a provoqué des tensions entre les directeurs d'équipe, y compris lors de leur réunion samedi matin, lors de laquelle Toto Wolff a chargé ses concurrents et les a accusés d'adopter un comportement "pitoyable" et "hypocrite", mots qu'il a publiquement repris par la suite.
La prochaine étape pour tenter d'apaiser la situation est donc de réunir les leaders techniques des écuries avec Nikolas Tombazis, responsable technique monoplace à la FIA. L'objectif cette semaine est de pouvoir mener des discussions sereines, en dehors d'un week-end de compétition, avec une approche plus rationnelle du problème dans l'espoir de trouver des solutions.
Ce devrait aussi être l'occasion d'analyser les premières données récoltées par la FIA pendant le week-end de Montréal et de déterminer s'il est faisable ou non d'introduire une valeur limite pour le marsouinage des monoplaces. Le législateur veut également recueillir des informations auprès des écuries pour déterminer les points réglementaires à faire évoluer pour 2023, toujours dans le but d'atténuer le phénomène de rebond. Sur ce dernier point, des modifications aérodynamiques ne sont pas exclues, ainsi que des changements visant les suspensions, voire la légalisation de systèmes tels que les mass dampers.
Après un week-end sous haute tension en coulisses, Toto Wolff était dimanche soir le premier à reconnaître la nécessité d'avancer sur la question et de trouver une issue raisonnable.
"Je pense que les manœuvres politiques ne tiennent pas compte de ce qu'il y a au cœur de ce sujet", a souligné le directeur de Mercedes. "Le cœur du sujet, c'est que depuis le début de la saison des pilotes se plaignent de la douleur qu'ils ressentent au volant de ces voitures : douleurs dorsales, vision trouble, micro-commotions cérébrales. Et des gens donnent leur avis dans toutes les équipes. C'est quelque chose que nous devons aborder : quelle que soit la solution et quel que soit ce qui peut être techniquement mis en œuvre pour aller dans ce sens. On doit être conscient qu'il ne s'agit pas de supprimer un aileron ou un double diffuseur pour avantager une équipe. Nous tous, directeurs d'équipe, nous avons la responsabilité de ne pas prendre ça à la légère."
Avec Jonathan Noble
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