Norris est frustré : "On n'est pas là où on voudrait être"
Pour Lando Norris, le Grand Prix du Canada a illustré les difficultés que rencontre McLaren en 2022.

Nouveau zéro pointé pour McLaren. Pour la troisième fois de la saison (après Bahreïn et Miami), McLaren n'est pas parvenu à placer la moindre de ses voitures dans les points. Au départ, la tâche s'avérait assez compliquée, avec un Lando Norris 14e sur la grille (à cause d'un problème mécanique durant les qualifications, l'empêchant de se battre pour accéder à la Q3) et un Daniel Ricciardo neuvième, certes dans le top 10, mais bien plus à l'aise sur piste humide.
Pourtant, le dernier Grand Prix en Azerbaïdjan avait été plus encourageant, alors que l'écurie marquait six points à Bakou. Pas de quoi sauter au plafond, mais un résultat correct compte tenu du rythme des concurrents, notamment des Alpine qui les encerclaient. Mais à Montréal, sur un circuit partageant de nombreuses spécificités avec celui de la capitale azérie, McLaren n'a pas réussi à inscrire la moindre unité. Si les monoplaces papaye ont éprouvé des difficultés à dépasser (en témoigne le relais de Ricciardo lors duquel il est resté coincé dans un train DRS), l'écurie s'est également sabordée elle-même, avec une première salve d'arrêts totalement manquée (les pneus de Norris n'étaient même pas prêts au moment où le Britannique s'est immobilisé dans son emplacement).
"Tout s'est mal passé aujourd'hui", s'est désolé le jeune pilote à l'arrivée. "Il n'y a pas grand-chose de positif. La voiture n'était juste pas assez bonne. Parfois, elle l'est. Je pensais que... J'étais un peu plus optimiste vendredi soir, je pensais qu'on pouvait faire mieux. Mais j'étais bloqué derrière les Williams, elles étaient si rapides, sans doute les plus véloces dans les lignes droites alors que nous sommes les plus lents. C'est alors impossible de dépasser, donc on ne peut rien faire."
Le Grand Prix du Canada a permis de souligner les difficultés rencontrées par McLaren cette année, comme l'a expliqué Norris. "C'est plutôt simple. On n'est absolument pas là où on voudrait être. Et une journée comme celle-ci est sans doute bonne, puisqu'elle montre que nous sommes toujours loin du compte. Et nous devons travailler très dur pour essayer de nouvelles choses. Parfois, elles paraissent bonnes. Mais il ne s'agit jamais vraiment de notre véritable rythme, nous avons parfois un peu de chance. Et dans une journée comme celle-là, où c'est plus simple et où nous n'avons pas de chance, nous voyons où nous sommes vraiment."
Interrogé sur son arrêt catastrophique, Norris n'a pas souhaité s'exprimer, affirmant que "[les journalistes en savaient] probablement plus que [lui]". De plus, comme l'indique la différence de performance entre Bakou et Montréal, le Britannique a affirmé que ce raté au Canada n'était pas dû aux spécificités du circuit. Frustré et peu bavard en zone de presse, Norris a déclaré qu'il s'attendait à un week-end compliqué devant son public, dans deux semaines, à Silverstone. Aujourd'hui, l'écurie de Woking occupe la quatrième place du classement constructeurs, mais compte déjà 123 points de retard sur Mercedes, troisième.
Voir aussi :
Réunion cette semaine entre la FIA et les écuries pour le marsouinage
Une "fuite d'air" a empêché Alonso de se battre avec Mercedes
Abonnez-vous pour accéder aux articles de Motorsport.com avec votre bloqueur de publicité.
De la Formule 1 au MotoGP, nous couvrons les plus grands championnats depuis les circuits parce que nous aimons notre sport, tout comme vous. Afin de continuer à vous faire vivre les sports mécaniques de l'intérieur avec des experts du milieu, notre site Internet affiche de la publicité. Nous souhaitons néanmoins vous donner la possibilité de profiter du site sans publicité et sans tracking, avec votre logiciel adblocker.