La FIA compte inspecter les usines F1 à l'improviste

La FIA va serrer la vis sur les inspections des usines F1 afin d'assurer le respect du règlement.

Un commissaire FIA dans le parc fermé avec des membres de Ferrari

Le travail des écuries de Formule 1 est de plus en plus restreint. Le plafond budgétaire limite évidemment le champ d'action des équipes, mais ce n'est pas tout : la règle de handicap aéro circonscrit l'utilisation de la soufflerie et du CFD de manière plus ou moins forte selon la position de chaque écurie au championnat des constructeurs, à l'avantage des moins bien placées. De surcroît, la fédération doit s'assurer que le personnel exclu du plafond budgétaire parce qu'il ne travaille pas sur des projets F1 contemporains en est bel et bien tenu à l'écart, et que la monoplace nouvelle génération de 2026 ne va pas faire l'objet du moindre travail avant le début de l'année 2025.

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Si la FIA pouvait déjà rendre visite aux écuries pour vérifier la conformité des procédures, elle souhaite désormais rendre ces contrôles un peu plus impromptus, comme l'explique Nikolas Tombazis, responsable monoplace à la fédération.

"Nous voulons adopter une approche où nous ne donnons aucun préavis", déclare Tombazis. "Nous ne pensons pas que nous devrions entrer comme ça, mais nous sommes convaincus qu'il serait bien d'avoir un processus en vigueur où nous pouvons juste leur passer un coup de fil, quelqu'un sort pour venir chercher les personnes en question, et celles-ci peuvent dire : 'Je veux aller voir la soufflerie', ou quoi que ce soit."

Lorsqu'il lui est demandé quel délai d'attente serait idéal, le Grec répond : "Une dizaine ou une quinzaine de minutes. Nous voulons arriver au point où c'est vraiment assez immédiat, que l'on n'ait pas à attendre devant le portail pendant une heure."

La FIA se donne en tout cas les moyens de faire respecter le règlement, ayant développé ses ressources humaines dans ce domaine. "Cela faisait longtemps que nous comptions développer [l'équipe d'inspecteurs], mais nous manquions un peu de personnel. Nous avons désormais atteint le nombre visé, ce qui nous permet de rendre visite aux écuries toutes les deux ou trois semaines environ", conclut Tombazis.

Propos recueillis par Jonathan Noble

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