Après deux GP décevants, Ferrari veut discuter avec Räikkönen
Après une seconde course compliquée pour Kimi Räikkönen, notamment face à son équipier Sebastian Vettel, Sergio Marchionne souhaite que la Scuderia Ferrari rencontre le Finlandais prochainement.















Après avoir été rapidement hors du coup pour le podium en Australie, alors que son équipier mettait la pression puis remportait la course face à Lewis Hamilton, le Champion du monde 2007 a de nouveau connu une épreuve sans grand relief à Shanghai.
En début de course, alors qu'il avait derrière lui Sebastian Vettel, piégé par une stratégie mise à mal par la voiture de sécurité, Räikkönen a longtemps été sur les talons de Daniel Ricciardo, clairement en délicatesse avec sa Red Bull, sans jamais pouvoir le dépasser. Pire encore, quand son équipier a décidé de l'attaquer et s'est retrouvé dans les roues de l'Australien, il n'a pas mis longtemps à s'en débarrasser au prix d'une manœuvre relativement musclée.
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Le temps passé derrière Ricciardo a permis à Hamilton de se constituer une avance suffisante pour gérer la course et l'emporter facilement, une grosse demi-douzaine de secondes devant la Ferrari frappée du numéro 5, pendant qu'Iceman terminait cinquième, plus de 40 secondes derrière Vettel.
Sergio Marchionne, le grand patron de la marque italienne, n'a pas manqué de tirer la sonnette d'alarme face à cette prestation. Présent dans le paddock du Grand Prix de Chine, il a indiqué avoir discuté de la forme du Finlandais avec le directeur de la Scuderia, Maurizio Arrivabene, et notamment pour envisager une rencontre très bientôt.
"J'ai discuté de cela avec Maurizio. Peut-être qu'ils devraient se réunir autour d'une table et qu'il devrait lui parler. Aujourd'hui, il a semblé être occupé avec d'autres choses. Vettel était plus agressif."
Quand il lui a été suggéré que la Ferrari SF70H convenait peut-être plus au quadruple Champion du monde qu'à Kimi Räikkönen, il a répondu : "Absolument pas."
Un Safety Car qui coûte cher
S'exprimant sur la course de Sebastian Vettel, justement, Marchionne estime que c'est la sortie de la voiture de sécurité à un moment inopportun – quelques minutes après le choix fait par le pilote Ferrari de monter des pneus supertendres sous VSC – qui l'a empêché de l'emporter.
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Déployée pour l'accident d'Antonio Giovinazzi, elle a été doublement problématique pour Vettel puisqu'au lieu de faire passer les voitures sur la ligne droite de départ/arrivée, jonchée de débris, elle a emprunté la voie des stands, réduisant à quelques secondes seulement le temps perdu lors des arrêts, ce dont Hamilton a profité pour passer en pneus slicks tendres en maintenant son commandement.
"Nous nous battons avec Mercedes. Sans le Safety Car, l'histoire de la course aurait été différente. Je peux confirmer que notre choix de changer les pneus de Vettel était correct. C'était une belle course, nous sommes arrivés seconds, nous sommes seconds du championnat constructeurs pour un point et Seb a le même total de points que Hamilton. Ce n'est pas si mal après deux courses."
Avec Jonathan Noble et Roberto Chinchero

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À propos de cet article
Séries | Formule 1 |
Événement | GP de Chine |
Lieu | Shanghai International Circuit |
Pilotes | Kimi Räikkönen |
Équipes | Ferrari |
Auteur | Jonathan Noble |
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