Grosjean : "71 tours comme ça, je ne le sens pas trop..."

Romain Grosjean s'est montré très perplexe à l'issue des qualifications du Grand Prix du Mexique, une nouvelle fois victime du comportement imprévisible de sa monoplace.

Avant d'aborder les quatre derniers Grands Prix de l'année, Günther Steiner avait lui-même annoncé que Haas ne se faisait pas d'illusions quant à son niveau de compétitivité. Cela s'est confirmé dès les qualifications du Grand Prix du Mexique, où les deux monoplaces de l'écurie américaine ont été éliminées dès la Q1, ne devançant que les deux Williams et affichant un retard autour des 2"5 par rapport aux meilleurs. 

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Dix-huitième des qualifications, Romain Grosjean a une nouvelle fois fait les frais d'une VF-19 capricieuse, que l'équipe peine à cerner. Pourtant, le Français avait repris espoir lors des derniers essais libres en mettant le doigt sur de bons réglages, mais le comportement de sa monture a selon lui changé du tout au tout, sans explication claire. Encore et toujours, les ingénieurs ont de quoi se creuser les méninges dans les rangs de Haas.

"C’était compliqué", lâche Grosjean au micro de Canal+. "En fait ce matin, après les EL3, j’ai vraiment eu de l'espoir... On a changé les réglages pendant la nuit, j’ai récupéré tellement de train arrière en EL3 que je n’arrêtais pas de rajouter de l’aileron avant. Je me suis dit qu'on allait équilibrer la voiture et ça pouvait peut-être passer en Q2. Vraiment, j’étais confiant. On est partis avec cette voiture rééquilibrée, et au premier tour, dans le premier virage, tête-à-queue... aucun train arrière... là, je crois que les ingénieurs et moi, nous n'avons jamais vu ça, et ce n’est pas compréhensible. Pour le moment c’est compliqué. Maintenant, c’est le dimanche que ça compte, mais pour le moment, faire 71 tours comme ça, je ne le sens pas trop..."

À l'instar des propos récents de son patron, Grosjean admet que cette fin de saison prend des airs de chemin de croix, et que l'embellie attendra la saison prochaine. "Je crois que pour le moment, il faut faire le dos rond et attendre la fin de l’année, se dire que ça ira mieux l’an prochain", souligne-t-il. "C’est vrai que c’est une année dure, on le sent dans le garage, il y a une ambiance qui n’est pas celle de venir là pour se battre pour des belles positions, on est là pour essayer de survivre un petit peu. On va se dire que la semaine prochaine c’est la course à la maison [à Austin], et ça c’est cool !"

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