La pole position de l’opportunisme pour Rosberg

Avec quatre interruptions de la séance de Q1 par drapeau rouge puis des conditions de piste très évolutives sur une piste séchante, il s’agissait avant tout de disposer de sang-froid… et visiblement de pas mal de chance, cet après-midi, pour signer la pole position !

De capacité d’adaptation tour après tour, Lewis Hamilton en a disposé, lors de cette séance de qualifications du GP de Hongrie ayant duré près de deux heures au total. Le pilote Mercedes est allé chercher le meilleur chrono de référence en Q3, synonyme de départ depuis la pole position provisoire, dès sa première tentative. Un temps de 1’19”965 que son équipier et rival Nico Rosberg ne parvenait pas à améliorer lors de ses deux tours lancés suivants.

Mais le sport automobile est parfois étrange jusqu’au drapeau à damier. Alors que les dix autos se trouvaient en piste dans l’ultime minute avec les meilleures conditions de piste de toute la séance, Fernando Alonso a perdu sa McLaren en sortie d’un virage dans le second secteur. L’agitation du drapeau jaune sur cet événement forçait ainsi Hamilton et Ricciardo, tous deux auteurs d’un premier secteur amélioré, à relâcher et abandonner leur effort de chasse à la pole, tandis que Rosberg -distancé de 0”4 sur le premier secteur -, amorçait la section en question au moment où la monoplace était dégagée et relâchait juste ce qu’il fallait pour conserver un grand élan dans l’enchaînement de virages… et signer le meilleur second secteur absolu !

Sur la ligne, c’est donc avec un temps de 1’19”965 que Rosberg signe la pole position dans des circonstances inhabituelles.

 

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