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Le plus dur en F1 selon Bottas : tenir les 305 kilomètres

Cette saison, pas moins de cinq pilotes ont fait leurs débuts en Formule 1

Cette saison, pas moins de cinq pilotes ont fait leurs débuts en Formule 1. Tous font face aux mêmes difficultés, et d'après Valtteri Bottas, la plus grande est la distance de course, qui est bien plus importante en Formule 1 que dans les formules de promotion. En effet, les courses de Formule Renault 3.5 durent 45 minutes, alors que les courses longues de GP2 prennent une heure. Il est donc légitime pour ces pilotes de rencontrer quelques difficultés à tenir plus d'une heure et demie, parfois deux heures, à des vitesses encore plus élevées. En 2011 Daniel Ricciardo avait débuté en F1 chez HRT en cours de saison, sans essais préalables ; les fins de course avaient été très difficiles pour l'Australien. Si Esteban Gutiérrez, Giedo van der Garde, Jules Bianchi et Max Chilton sont tous passés par la case GP2 avec ces courses d'une heure, ce n'est pas le cas de Bottas. Ce dernier a fait le grand saut depuis le GP3, dont les courses ne durent que trente minutes ! Cela fait de l'endurance un facteur encore plus difficile à négocier pour le débutant finlandais. “La chose la plus difficile à laquelle il faut s'adapter en Formule 1, c'est la distance de course”, déclare le pilote Williams sur le site officiel de la Formule 1. “La course est tellement plus longue [que dans les autres catégories] qu'il faut avoir une approche différente. En Formule Renault, en GP2 et en GP3, on peut se contenter d'attaquer à fond parce que la course est très courte, mais en F1, il faut se montrer plus intelligent. Il faut penser aux pneus, il faut être plus ingénieux au niveau de la stratégie, et on a plus de responsabilités”. Malgré tous ces éléments qui donnent du fil à retordre au Champion GP3 2011, il serait difficile pour lui de ne pas apprécier la Formule 1 en tant que pilote. “Ce que j'aime le plus dans le fait d'être pilote de F1, c'est que je cours contre les meilleurs pilotes du monde et les voitures les plus rapides et les plus perfectionnées qui existent sur terre. C'est ce que j'ai toujours voulu faire. Mais il y a d'autres avantages à ce travail. À Monaco, les agents de la circulation ne voulaient pas me laisser passer sur mon scooter, mais au moment où ils se sont rendus compte que j'étais pilote de F1, tout d'un coup, ça n'était plus un problème !”, conclut Bottas avec malice.

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