Leclerc et Ferrari "plus confiants" pour le rythme de course
Quatrième des qualifications du Grand Prix d'Émilie-Romagne, Charles Leclerc a confirmé le redressement et les bonnes dispositions de la Scuderia Ferrari à Imola. Réaction.
Photo de: Andy Hone / Motorsport Images
Charles, l'objectif semble atteint…
Oui. Hier je croyais que nous aurions pu très bien figurer. Aujourd'hui, après la matinée, j'avais un peu plus de doutes car McLaren semblait être très compétitif, et en qualifications Lando [Norris] l'était encore plus. Mais dans l'ensemble, nous étions plutôt bons, donc la quatrième position est une bonne chose pour la course de demain.
Le rythme de course sera-t-il moins bon qu'en qualifications, comme c'était le cas à Bahreïn ?
Je pense que ce sera mieux ici en course par rapport à Bahreïn, notamment en raison des conditions, qui étaient particulièrement chaudes à Bahreïn pour les pneus. Nous sommes plus confiants avant d'aborder cette course.
Comment se comporte une voiture aussi imposante sur un circuit comme celui-ci ?
Honnêtement c'est exceptionnel. C'est peut-être une voiture lourde et j'adorerais avoir des kilos en moins dessus, mais d'un autre côté, cette voiture se comporte de manière incroyable. Il y a tellement d'appui sur ces voitures, et ces circuits sont mes préférés car il n'y a pas de marge d'erreur, sinon c'est tout de suite dans l'herbe. On peut attaquer à la limite sans aller au-delà.
Certains chronos ont été annulés aujourd'hui, comment faire pour que ça se passe bien ?
C'est difficile. De manière générale, c'est bien mieux pour nous d'avoir le vibreur comme limite, car on peut le ressentir dans le volant quand on passe dessus. On est assis très bas dans ces voitures, on ne peut pas voir la ligne blanche, et Lando n'a rien gagné ; peut-être deux millièmes de seconde en passant deux centimètres trop large. Mais c'est la règle. Je crois que ce serait peut-être mieux et plus facile à juger pour nous si le vibreur constituait la limite de piste.
Votre monoplace est-elle plus prévisible que l'année dernière ?
Elle l'est, particulièrement en entrée de virage, où j'ai un train arrière plus stable. Je n'avais pas trop de mal l'an dernier, mais pour être franc, quand on repousse vraiment les limites, on commence à y penser et à se dire que ça coûte un peu de temps. Cette année je n'y pense plus.
Quelle comparaison directe parvenez-vous à faire avec l'an dernier ?
En fait, c'est étrange car c'est différent, surtout en entrée de virage, où la voiture est plus stable. Je peux attaquer un peu plus en entrée de virage, mais en dehors de ça, c'est juste la performance globale qui est meilleure. La voiture n'est pas complètement différente, c'est juste que nous avons un meilleur package, plus d'adhérence, un peu plus de puissance aussi, et ça nous aide à être meilleurs.
Demain, Sergio Pérez sera en pneus tendres, est-ce votre adversaire pour la course ?
Je suis plutôt heureux de partir en pneus tendres. Je pense que le medium pourrait avoir un peu de mal à monter en température au début de la course. Nous verrons bien. Mais Red Bull semble en avoir plus sous le coude, surtout en course. Et puis il y a McLaren qui est très compétitif. Ils sont particulièrement rapides dans les lignes droites donc ils n'auront pas de difficultés à dépasser.
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