Leclerc : Vettel et Räikkönen m'aident à progresser
Le pilote de l’académie Ferrari et leader du championnat F2, Charles Leclerc, explique qu’observer Sebastian Vettel et Kimi Räikkönen l’aide beaucoup dans sa façon de fournir des retours à ses ingénieurs.
Photo de: FIA Formula 2
Le statut de pilote de la Scuderia offre au Monégasque la possibilité de vivre les Grands Prix de F1 à l’intérieur du stand Ferrari et de pouvoir écouter les conversations radio entre les pilotes et le muret.
Une possibilité qui permet à Leclerc de mieux comprendre ce qui est attendu du pilote dans ces moments, et donc de progresser. "Quand on va là-bas, que l’on a le casque radio et que l’on peut entendre Sebastian et Kimi parler à la radio, c’est une aide immense", a-t-il déclaré pour Motorsport.com.
"On voit comment ils décrivent la voiture, comment ils voient les choses et ça [m’]aide à progresser en tant que pilote et à donner des retours bien plus significatifs. Ils m’aident beaucoup, et puis ils ont le simulateur, qui est absolument extraordinaire et aide à acquérir de l’expérience – en matière de retours – à nouveau."
"C’est un simulateur F1 donc c’est un peu difficile de comparer à la F2, mais ça m’aide à travailler avec des ingénieurs incroyables, les meilleurs du monde, et à comprendre ce qu’ils attendent d’un pilote, et ce qu’ils attendent des retours. [Ils ont également eu] beaucoup de pilotes par le passé, donc ils peuvent nous dire quelles erreurs ne pas commettre et c’est toujours d’une grande aide."
Leclerc prendra part aux essais qui suivront le Grand Prix de Hongrie au volant de la Ferrari SF70H. Quand il lui est demandé comment il avait appliqué ce qu’il avait appris chez Ferrari à son travail au sein de Prema, il explique que cela a surtout aidé ses ingénieurs.
"Je pense que ça m’a un peu aidé dans la façon d’exprimer mon ressenti et à être un peu plus précis. Parfois, je ne faisais pas attention à certains détails que je sentais dans la voiture qui sont en fait importants [et] dont j’ai noté que Seb et Kimi les mettaient en avant à chaque fois qu’ils les ressentent dans la voiture."
"Je ne disais peut-être pas ce genre de choses aux ingénieurs parce que je ne pensais pas que c’était utile pour eux, mais c’était en réalité le cas et ça m’a beaucoup aidé."
Revenant sur sa campagne de GP2, où il mène le classement avec 188 points, soit 67 d’avance sur Artem Markelov, après avoir notamment signé six poles consécutives et cinq victoires, il s’avoue satisfait des résultats tout en étant conscient qu’il faut se concentrer sur la conservation de cet avantage.
"Jusqu’ici, la saison a été très bonne, mais nous devons toujours continuer de travailler parce que c’est encore une longue saison. Si je fais une fin de saison vraiment mauvaise alors le superbe début d’année sera oublié au final."
Avec Alex Kalinauckas
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