Mario Andretti "dévasté" par le rejet de la F1

Quelques heures après l'annonce par la Formule 1 du rejet de la candidature de l'écurie de son fils, le Champion du monde 1978 Mario Andretti s'est dit "dévasté" par cette décision.

Mario Andretti

Quasiment un an après le lancement de l'appel d'offres de la FIA et quatre mois après l'acceptation par cette même FIA du dossier d'Andretti Cadillac, la Formule 1 a officiellement annoncé avoir rejeté l'arrivée dans la discipline de l'équipe américaine dirigée par Michael Andretti.

En substance, trois raisons principales ressortent de l'argumentation du championnat : l'ampleur du défi de concevoir deux voitures pour deux réglementations différentes (2025 et 2026), le fait de s'allier à General Motors via Cadillac sans toutefois que la fabrication d'une unité de puissance par GM soit prévue avant 2028 (obligeant alors à une fourniture imposée de la part d'un motoriste déjà en F1) et enfin, l'absence de valeur qu'apporterait l'arrivée d'Andretti au championnat.

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Quelques heures après la publication de cette décision, c'est une légende vivante du sport automobile qui a réagi. Mario Andretti, le père de Michael, Champion du monde de F1 en 1978, Champion d'IndyCar en 1984 et vainqueur des 500 Miles d'Indianapolis en 1969, a en effet publié sur les réseaux sociaux ce message laconique : "Je suis dévasté. Je ne dirai rien d'autre parce que je n'arrive pas à trouver d'autres mots que 'dévasté'."

Cela faisait deux ans et demi qu'Andretti faisait le forcing pour tenter d'arriver en Formule 1 : d'abord via la tentative avortée de racheter Sauber en 2021 et depuis en prenant le parti à partir de 2022 d'arriver en tant que 11e écurie, en mettant en place une collaboration avec Cadillac, qui devait même déboucher sur l'arrivée de GM en tant que motoriste à l'horizon 2028. L'écurie avait logiquement répondu, avec succès, à l'appel à candidatures lancé par le nouveau président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, début 2023.

L'accueil de cette ambition a été frais chez la plupart des écuries en place. Dans les discours les plus véhéments, celles-ci n'avaient en effet pas caché leurs doutes quant à la valeur qu'apporterait un tel constructeur à la discipline et face au risque de voir leurs revenus diminuer proportionnellement, en dépit des 200 millions de dollars de droits d'entrée qui doivent être payés par tout nouvel arrivant en guise de compensation, entre autres arguments.

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