Sauber veut optimiser les évolutions de Singapour
Apportant des évolutions non-négligeables à sa C34 au Grand Prix de Singapour, Sauber F1 Team espérait faire un pas en avant dans la hiérarchie.
Photo de: XPB Images
Les résultats escomptés n'ont toutefois pas été au rendez-vous : les pilotes Sauber ne se sont extirpés de la Q1 ni à Marina Bay, ni à Suzuka, et il a fallu de nombreux abandons pour permettre à Felipe Nasr de marquer un petit point à Singapour.
Aussi l'objectif en Russie sera-t-il de tirer le meilleur de ces évolutions, comme l'explique Marcus Ericsson, qui s'était classé dix-neuvième et dernier de cette course avec Caterham, l'an dernier, après avoir battu son coéquipier Kamui Kobayashi en qualifications.
"L'an dernier, le Grand Prix de Russie était ma dernière course avec Caterham et ma dernière de l'année," se souvient Ericsson. "Les qualifications n'étaient pas trop mal, et j'ai aussi fait une bonne course. Donc j'ai de bons souvenirs de ce circuit."
"Espérons que la deuxième course russe sera un weekend positif pour moi avec la Sauber C34-Ferrari. Mais nous devons travailler dur pour optimiser les évolutions que nous avons apportées à Singapour, et essayer de les faire fonctionner encore mieux. Et, bien sûr, notre objectif est de marquer des points à nouveau."
Souvenirs de podium pour Nasr
Nasr, quant à lui, connaît le circuit russe pour y avoir couru en GP2 l'an dernier. Il était même monté sur la troisième marche du podium de la course sprint depuis la dix-septième place de la grille de départ. Reste à voir comment il s'y adaptera au volant d'une Formule 1.
"J'ai assez bon souvenirs de ce weekend-là après avoir fini l'une des courses de ce podium," commente le Brésilien. "Le circuit lui-même est un peu un mélange entre un circuit permanent et un circuit urbain. C'est impressionnant qu'il ait été construit au centre du Parc Olympique, ce qui en fait un environnement intéressant."
"Le circuit lui-même consiste de virage lents et moyens. Par conséquent, la stabilité au freinage ainsi que la traction sont très importantes. Pendant le weekend, nous continuerons à travailler sur l'évaluation de notre package aéro," conclut-il.
Sauber n'a pas placé une voiture dans le top 8 d'une course depuis le Grand Prix de Chine, au mois d'avril. L'écurie suisse peut-elle y parvenir en Russie?
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