Sergio Pérez : "Je devrais mener le championnat"

Sergio Pérez en est convaincu : sans son week-end raté à Melbourne, il serait en tête du championnat des pilotes.

Sergio Perez, Red Bull Racing, vainqueur

Photo de: Simon Galloway / Motorsport Images

À 33 ans, Sergio Pérez vit le meilleur début de saison de sa carrière en Formule 1, et de loin. Le pilote Red Bull s'est imposé sur les pistes urbaines de Djeddah et de Bakou, décrochant la deuxième place à Bahreïn. Seul un week-end catastrophique à Melbourne, avec de multiples sorties de piste en essais avant une belle remontée du fond de grille à la cinquième place, explique son déficit de six points sur son coéquipier Max Verstappen au classement général.

Ainsi, Pérez croit en ses chances de titre, et laisse même entendre qu'il mériterait d'être le leader du championnat. "Je crois qu'en ayant trois enfants à la maison, je ne voyagerais pas dans le monde entier si je ne croyais pas pouvoir être Champion du monde", indique le Mexicain à Sky Sports. "Je travaille dans ce but, mais pour autant qu'on puisse parler en dehors de la voiture, il est important d'être performant en piste. Je pense que sans les problèmes que nous avons eus en qualifications à Melbourne, je devrais mener le championnat, alors j'ai toutes les raisons de croire que nous pouvons avoir les résultats cette année."

La victoire de Pérez au Grand Prix d'Azerbaïdjan a été facilitée par une intervention opportune de la voiture de sécurité, survenue alors que Verstappen venait juste de faire son arrêt au stand, mais le vétéran a quand même affiché un rythme similaire, voire parfois légèrement supérieur, à celui de son chef de file. Il s'est toutefois fait une frayeur dans le 34e tour, auteur d'une touchette avec le mur à l'entrée du virage 15. Ça a tapé "très fort" d'après l'intéressé. "J'ai eu un peu de chance que l'avant droit n'ait pas explosé."

Sergio Perez, Red Bull Racing

Sergio Pérez (Red Bull)

"Ça s'est vraiment bien passé pour nous aujourd'hui", a ajouté Pérez. "Nous sommes parvenus à rester dans le train DRS et à maintenir la pression sur Max. Je crois que nous avions une meilleure dégradation dans ce premier relais, ça se présentait déjà bien de ce côté-là. Puis la voiture de sécurité est arrivée et a regroupé tout le monde. Ça a donc été encore une course en pneus durs."

"Je pense que c'était très serré entre nous. Nous avons attaqué au maximum, nous avons tous deux effleuré le mur quelques fois lorsque nous attaquions. Max m'a vraiment poussé dans mes retranchements, mais nous sommes parvenus à le garder sous contrôle."

Après quelques tensions la saison dernière, Pérez se réjouit en tout cas de la "super" relation qu'il entretient avec Verstappen. "Bien que peu de gens y croient, nous sommes très similaires. Nous avons une vie en dehors de la F1, et quand nous sommes à la maison, nous nous en déconnectons. Quand nous venons au circuit, nous essayons de faire le meilleur travail possible, de se battre l'un l'autre… Je suis sûr que Max étudie mes données, j'étudie les siennes, et nous nous poussons dans nos retranchements."

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