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Villeneuve : Vettel a réveillé un Hamilton "endormi" en 2017

L'ancien Champion du monde Jacques Villeneuve estime que Lewis Hamilton s'est réveillé en deuxième partie de saison suite à la concurrence imposée par Sebastian Vettel.

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08, Sebastian Vettel, Ferrari SF70H

Photo de: Sam Bloxham / Motorsport Images

Le Champion du monde 2017 Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1, fait la fête avec sa mère Carmen Lockhart et son équipe
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08
Le Champion du monde 2017 Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1, Sebastian Vettel, Ferrari
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08
Jacques Villeneuve
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08
Sebastian Vettel, Ferrari SF70H
Le Champion du monde 2017 Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1

Selon le Champion du monde 1997, Lewis Hamilton s'est trop détendu en début d'année suite à la retraite de Nico Rosberg, remplacé dans l'urgence par Valtteri Bottas. Sacré une quatrième fois il y a huit jours à Mexico, le Britannique a signé une deuxième partie de saison phénoménale, après avoir longtemps vu l'Allemand pointer en tête du championnat.

"Lewis est vraiment, vraiment bon", souligne Villeneuve. "Il a été dans la meilleure équipe avec la meilleure voiture, ou proche de l'être, comme tout grand champion, ce qui est bien. S'il peut être toute la saison comme il l'a été depuis la trêve estivale, excellent, mais il n'a pas fait une saison complète comme ça. Il n'était pas au rendez-vous."

"Je pense qu'il se sentait endormi avec Bottas, et quand il a réalisé que Bottas n'était pas celui qu'il devait battre, que c'était en fait Vettel, alors il s'est réveillé. Il a passé trois années avec Nico, et c'était toujours dur avec lui. Puis quand Bottas est arrivé, il plaisantait : 'Ouf, je vais avoir un championnat facile'. Au bout d'un moment, il a réalisé : 'Mince, Ferrari est là, et Vettel est là'. Et Vettel n'est pas du genre à abandonner."

En 1996 et 1997, lorsqu'il était chez Williams, Villeneuve a lui aussi connu les deux situations : se battre pour le titre mondial face à son coéquipier, en l'occurrence Damon Hill, puis face à un rival d'une autre équipe, Michael Schumacher. Son expérience lui a fait préférer le deuxième cas de figure.

"C'est toujours mieux, car il n'est pas nécessaire d'être politique en interne, de partager les ressources avec son coéquipier, et d'être ouvert sur son set-up avec quelqu'un qui se bat en fait contre vous au championnat", explique le Canadien. "C'est beaucoup plus excitant quand il s'agit de quelqu'un d'une autre équipe."

Très souvent critique sur l'état général de la Formule 1, celui qui est consultant pour Canal+ tire néanmoins un bilan positif du cru 2017 : "C'est toujours bien quand Ferrari est présent, et c'est toujours bien quand il y a de la bagarre. Sur ce plan, c'était une belle année avec deux voitures rapides, et c'était bien car nous étions habitués à des saisons horribles ! Donc maintenant nous disons 'Wow, c'était une année incroyable'."

Propos recueillis par Adam Cooper

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