Nissan e.dams en discussions avec Turvey pour 2018-19
Nissan e.dams continue d'évaluer ses options quant à son line-up de pilotes pour la saison 2018-19 de Formule E.
Photo de: Sam Bloxham / Motorsport Images
Il y a un an, Renault e.dams avait confirmé la présence de Sébastien Buemi et de Nicolas Prost pour les saisons 4 et 5, mais il s'avère que ce n'était pas gravé dans le marbre, et Prost a quitté l'écurie à la fin de la dernière campagne en date, quelques mois après son père Alain.
Désormais, Nissan prend le relais du Losange et l'équipe est rebaptisée pour la saison 2018-19. Il ne reste qu'à savoir qui seront ses pilotes ; la marque japonaise s'intéresse forcément à ses protégés, mais d'autres candidats sont également en lice.
"Nous prendrons la décision courant septembre et ferons donc une annonce d'ici fin septembre", déclare Jean-Paul Driot, propriétaire de l'équipe, pour Motorsport.com. "Nous ferons une annonce complète, avec les deux pilotes. Nous nous sommes intéressés à tous les pilotes que nous pensons capables de faire le job, c'est tout. Car nous devons ouvrir les yeux pour voir qui est disponible, et nous discutons avec certains pilotes, concernant leur contrat. Mais nous discutons également avec Nissan – c'est un nouveau partenaire donc cela prend un peu plus de temps."
Driot nous confirme par ailleurs "discuter" avec Oliver Turvey avant de rappeler qu'aucune décision n'a été prise. Turvey court en Formule E depuis la finale de la saison 2014-15 et a disputé l'intégralité de ses 34 courses avec l'équipe NIO sous ses diverses identités. L'an dernier, il s'est classé dixième du championnat bien qu'ayant dû déclarer forfait pour les courses de New York après s'être cassé un doigt. Surtout, il s'est illustré par sa constance en qualifications, classé dans le top 10 à neuf reprises en dix manches.
Quant à Sébastien Buemi, qui a été sacré en 2015-16 avec la structure sarthoise, sa présence chez Nissan e.dams n'est toujours pas assurée, et là aussi, "les discussions sont en cours" selon Driot. Le pilote Toyota LMP1 a toutefois affirmé en juin dernier que représenter les deux constructeurs japonais n'allait probablement pas poser problème.
Propos recueillis par Alex Kalinauckas
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