Ezpeleta ne voit "pas de solution" au problème Suzuki

Carmelo Ezpeleta a assuré ce mercredi qu'il n'y avait pas de retour en arrière possible après le départ du MotoGP décidé par Suzuki et annoncé en interne à l'équipe la semaine dernière.

Alex Rins, Team Suzuki MotoGP

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Depuis le tremblement de terre qui a ébranlé le paddock MotoGP au lendemain du Grand Prix d'Espagne, lorsque la direction de Suzuki a informé les membres de son équipe que son programme MotoGP cesserait à la fin de la saison en cours, tout le monde attend toujours une annonce officielle de la nouvelle, y compris Carmelo Ezpeleta, PDG de Dorna Sports.

Le promoteur espagnol a beau avoir rapidement réagi en publiant un communiqué sous forme de mise en garde à l'intention du constructeur censé être contractuellement engagé jusqu'en 2026, il a admis ce mercredi qu'il n'y a "pas de solution" face à ce départ. Aucun retour en arrière n'est donc possible après cette lourde décision, en dépit des termes du contrat liant la marque au championnat, dont un nouveau cycle de cinq ans commence à peine.

"Nous discutons avec Suzuki", a déclaré Carmelo Ezpeleta, interrogé sur la chaîne Twitch du journaliste espagnol Nico Abas depuis Madrid. "Il y aura probablement une déclaration demain", a ajouté le responsable espagnol, confirmant que la journée médiatique de jeudi à la veille des premiers essais du Grand Prix de France est bien attendue comme celle de l'officialisation formelle par Suzuki de sa décision, dix jours après que l'information a été transmise à la cinquantaine de personnes qui composent l'équipe de course sur les circuits.

"Nous discutons pour voir comment ils s'y vont s'y prendre. Cela peut arriver, mais ils ne peuvent pas partir unilatéralement et nous devons discuter de la manière dont ils vont le faire", a ajouté Carmelo Ezpeleta, réaffirmant ainsi la position exprimée par la Dorna au lendemain de l'information révélée par Motorsport.com.

Interrogé pour savoir si une solution était possible, le promoteur a ajouté : "Non, je ne pense pas qu'il y ait de solution, et ce n'est pas non plus dans notre intérêt de forcer quelqu'un à continuer s'il ne le veut pas. Nous recevons beaucoup de demandes pour prendre leur place et ce que nous devons faire désormais, c'est travailler calmement."

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