Miller satisfait de sa vitesse et de son rythme à Sepang
L'Australien n'a pas démérité pour ses premiers essais avec sa nouvelle équipe, Pramac, et attend avec impatience les prochains tests à Buriram pour confirmer.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
C'était probablement l'un des transferts les plus alléchants et les plus attendus de l'intersaison, et force est de constater qu'il n'a pas déçu : Jack Miller a en effet pour le moins réussi son arrivée chez Pramac.
Avec le cinquième temps final à l'issue des trois journées d'essais à Sepang, le tout obtenu au guidon d'une GP17, l'Australien a fait mieux que son coéquipier Danilo Petrucci, qui lui évolue pour sa part sur la GP18, dernière-née des usines de Bologne.
Une performance d'autant plus remarquable que le vainqueur du Grand Prix des Pays-Bas 2016, sous la pluie, n'a piloté que des Honda jusqu'ici en MotoGP (chez LCR lors de sa première saison dans la catégorie reine en 2015, puis chez Marc VDS ces deux dernières années).
Mais au-delà de la vitesse pure, c'est le rythme affiché par l'Aussie qui est une source de satisfaction indéniable pour l'intéressé. "Je suis capable de vraiment me concentrer sur mes trajectoires, et je suis vraiment capable de prendre les mêmes d'un tour à l'autre", a-t-il ainsi commenté à l'issue des premiers tests de 2018. "Si vous regardez mon rythme en général, il n'y a pas beaucoup de tours où je suis hors du coup. Nous n'avons pas fait d'erreur jusqu'ici, comme partir large, ou des choses comme ça. Tout semble bien sous contrôle."
Un bon départ, mais gare à l'excès d'optimisme
Comme d'autres pilotes ont eu l'occasion de le mentionner, Sepang est un circuit qui sied à merveille aux Desmosedici, qui peuvent y exprimer tout le potentiel de leur moteur. Miller se refuse donc de tirer des plans sur la comète pour le moment, préférant attendre les prochains tests à Buriram, où tout le monde partira d'une feuille blanche, pour présumer de ses forces.
Mais toujours est-il que dans les faits, le pilote qui vient de fêter ses 23 ans en janvier s'est montré déjà plus rapide qu'il ne l'avait jamais été avec la RC213V. "Vous savez, comme je l'ai dit, nous conservons un peu de marge", ajoute-t-il. "Mais ici c'est une piste où Ducati est habituellement très fort, et je sens que nous sommes d'ores et déjà dans le bon rythme. C'est comme si j'avais déjà égalé mon meilleur temps jamais réalisé dans le coin, donc je me sens très bien."
Une bonne régularité, doublée d'une excellente vitesse de pointe, un essai du nouveau carénage Ducati plutôt concluant, tous les voyants semblent au vert, une petite chute mise à part. Mais après tout, il faut bien essuyer les plâtres en ce début d'année et prendre sa part de pain noir.
Reste que Miller confirme ses dires des essais de novembre, et s'inscrit en faux des autres pilotes Ducati, prompts à pointer du doigt la difficulté à prendre en main la moto, et notamment à lui faire appliquer la bonne trajectoire en virage.
Pour l'Australien, ce n'est pas un réel problème, et celui-ci confirme vouloir se maintenir à ce haut-niveau de performance, et viser le top 5 de façon régulière cette saison. "Nous allons avoir. On croise les doigts, c'est l'idée, mais nous allons voir." Cela en prend bien le chemin en tout cas.
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