Quartararo : Le pneu dur ? "L'impression de rouler avec un pneu usé"

Fabio Quartararo a bouclé la première journée d'essais libres à la septième place des temps combinés, mais doit encore déterminer quelle gomme est la plus adaptée en vue de la course.

Fabio Quartararo, Yamaha Factory Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Deux semaines après avoir remporté sa deuxième victoire de la saison, à Barcelone, Fabio Quartararo voit se présenter à lui une occasion de creuser encore davantage l'écart au championnat ce week-end sur le circuit du Sachsenring.

Sur un circuit plutôt favorable à la Yamaha et où il avait terminé troisième l'an dernier (derrière le vainqueur Marc Márquez et Miguel Oliveira) le Français va en effet tenter d'enchaîner sur une nouvelle performance de premier choix, même si avant cela il va falloir dompter le tarmac allemand, chauffé à blanc par les températures elles aussi caniculaires de l'autre côté du Rhin.

Dans ces circonstances, difficile de bien y voir clair au niveau de la gomme la plus appropriée à utiliser, aussi le leader du championnat était encore dans l'expectative à l'issue des deux premières séances d'essais libres.

Séduit par le pneu dur arrière sur le long cours, il regrette néanmoins une moindre performance préjudiciable lors des premières boucles effectuées avec celui-ci. "Mes sensations [avec le pneu dur] ont été mauvaises", tranche-t-il d'emblée, avant de nuancer. "Enfin mauvaises, disons que j'avais l'impression qu'il s'agissait d'un pneu usé, mais malgré cela j'ai pu afficher une belle régularité, et rester dans les 1'21"6 ou 1'21"5, mais le fait est que les gars devant ont quant à eux pu rouler dans la fenêtre haute des 1'20 ou dans la fenêtre basse des 1'21."

"Pour ma part je n'étais pas capable de faire cela, et je n'ai rien senti de positif dans la performance au début, et c'est pour cela que je n'ai pas vraiment été convaincu. J'ai vraiment eu l'impression que c'était un pneu usé, je suis sorti avec un nouveau pneu dur et c'est comme si je n'avais aucune performance avec celui-ci. Par la suite nous sommes passés au soft, mais l'écart était vraiment trop important, et ce fut difficile de faire un bon time attack."

Hésitations entre le dur et le medium

Si l'option du pneu soft semble d'ores et déjà exclue pour Quartararo, celle du medium pourrait s'avérer viable, mais son usure rapide (qui ne devrait pas s'arranger avec la nouvelle hausse du mercure attendue ces deux prochains jours) en fait tout de même un pari risqué. "Je ne l'ai essayé que dans la matinée, et j'ai pu couvrir 24 tours", reprend-il. "Ce ne fut pas si mauvais que cela, mais le problème est que si j'ai effectivement plus de performance avec le medium, la dégradation est en revanche plus importante. Nous devons trouver une solution car je me souviens qu'à Barcelone le premier jour j'étais en difficulté pour trouver le grip, puis après cela s'est amélioré. J'espère donc que demain ce sera la même chose. Lorsque le grip est bas nous rencontrons plus de difficultés, mais nous allons voir demain si l'adhérence est meilleure et si nous pouvons progresser."

Le choix du pneu arrière reste à trancher pour Quartararo

Le choix du pneu arrière reste à trancher pour Quartararo

Encore indécis, Quartararo va donc mettre à profit les séances prévues samedi pour effectuer de nouvelles comparaisons entre les deux composés. "Demain j'aimerais faire des tours avec le medium dans des conditions plus chaudes, pour bien cerner sa performance ainsi que sa dégradation. Il va falloir aussi voir où se situe la performance du pneu dur arrière. Cela va être quelque chose d'important à savoir pour moi, car mon rythme en durs n'est pas si mauvais, mais au début il nous manque une demi-seconde, et je ne sais pas comment la trouver. Nous devons donc vérifier là où nous pouvons progresser."

Vers le même scénario qu'à Barcelone ?

Il faudra bien cela pour remonter dans la hiérarchie, alors que Quartararo a bouclé cette première journée à la septième place des temps combinés, derrière cinq Ducati et l'Aprilia d'Aleix Espargaró, à près de quatre dixièmes de la marque inscrite par Pecco Bagnaia.

Pas de quoi faire paniquer le Niçois, qui préfère croire que le scénario de Barcelone, où il avait également fini le vendredi quelque peu à la traîne avant de remonter la pente, va se reproduire dans la Saxe. "Nous sommes plus lents, mais si nous regardons le vendredi à Barcelone nous étions aussi plus lents. J'ai l'impression qu'ils ont moins de difficulté lorsqu'il y a moins de grip, ce qui n'est pas notre cas. Lorsqu'il n'y a pas beaucoup de grip, ils sont en mesure d'aller très vite."

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