Rins et Nakagami en Q2, Mir au contact : regain de confiance chez Honda

Le bilan de la première journée est encourageant pour Honda au GP d'Argentine. Les pilotes LCR ont assuré une place en Q2 et Joan Mir a su trouver les bons réglages après avoir mal entamé sa journée.

Alex Rins, Team LCR Honda

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Une semaine après un Grand Prix du Portugal où Marc Márquez a été le seul à porter haut les couleurs de Honda, la marque doit faire sans son pilote star, blessé, en Argentine, mais ses trois autres représentants ont réussi à prendre le relais vendredi. Takaaki Nakagami et Álex Rins se sont qualifiés directement pour la Q2 et Joan Mir n'a manqué le coche que pour 0"120.

En l'absence de Márquez, Rins a hérité du châssis dont bénéficiait l'octuple Champion du monde à Portimão et a immédiatement perçu des progrès. "C'était une journée très productive", a résumé le pilote LCR. "Dans le garage, j'ai une moto avec mon châssis, l'autre avec le châssis utilisé par Marc. Sincèrement, je suis plutôt content. On a beaucoup travaillé en pneus usés, on a fait de bonnes comparaisons et [le châssis] utilisé par Marc semble avoir plus de positif que le mien, j'en suis plutôt satisfait."

"Joan utilise encore un châssis différent et je leur ai dit que pour améliorer la moto, il faudrait que j'essaie celui de Joan. Je ne sais pas ce qu'ils vont faire mais je suis content d'avoir essayé celui de Marc. Il faut continuer à travailler."

Rins a jugé le comportement des deux châssis à sa disposition relativement similaires mais il parvient à garder plus de vitesse en courbe avec celui qu'il a découvert vendredi : "Dans certains virages, ça me permet de relâcher les freins et de continuer à tourner. C'est la principale différence."

L'Espagnol a pourtant été l'un des deux pilotes piégés au premier virage, un incident resté sans gravité : "La chute était dans le premier tour avec le nouveau châssis. C'est parce que j'avais le pneu tendre à l'avant, qui était trop tendre."

Quant à Nakagami, le mieux placé des pilotes Honda vendredi, il attribue la bonne forme générale du constructeur au tracé. "J'arrive à trouver la confiance et à utiliser le frein avant pour prendre les virages", a déclaré le Japonais. "Je pense que cette piste est bonne pour Honda, on a réussi à être performants dès le début. [...] On n'est pas très loin par rapport à Portimão."

Mir a mis du temps à trouver la voie

Dans l'équipe officielle, Joan Mir n'a pas terminé la journée très loin des deux autres représentants de Honda, mais sur une machine dont il ne maîtrise pas encore tous les secrets, il a mis du temps à mettre le doigt sur les bons réglages et a finalement dû se contenter de la 13e place.

"On a commencé avec une base qui était totalement à côté", a expliqué Mir. "On a énormément travaillé et on a fini avec un potentiel qui n'était pas mauvais. [Il manquait] ces derniers dixièmes pour être dans le top 5, ces deux dixièmes. Si on peut partir avec une meilleure base et travailler sur les détails dès le début, on peut arriver. On souffrait énormément en EL1 et au début des EL2 [mais] on a fini par trouver la voie. On a immédiatement pu être pas trop loin en pneus usés, et on a senti des progrès en pneus neufs."

Joan Mir, Repsol Honda Team

Joan Mir

"On suit un processus d'apprentissage et en général ce n'est pas mauvais d'essayer plein de choses, mais parfois ça te fait perdre un peu le cap. À Portimão, on a testé des réglages différents, qui marchaient pour le time attack mais pas du tout en course. On est partis de cette base, ce qui était le mauvais choix."

"On est à deux dixièmes des leaders en rythme de course mais on y est arrivés trop tard, c'est le problème", a déploré le Champion du monde 2020. "Mais ce n'est que la deuxième course, soyons patients, travaillons collectivement et on verra."

Joan Mir était même "très inquiet" en début du journal, ayant "du mal" à rester sur sa moto sur un circuit au niveau d'adhérence très faible. Il était également à la peine à l'accélération avant de progresser : "J'avais du mal à Portimão et ici, on perd beaucoup par rapport aux autres. C'est une piste avec peu d'adhérence et on devrait travailler un peu sur le grip. Ce qui est positif [...], c'est qu'on a trouvé quelque chose qui pourrait nous aider pour la course sprint et nous donner de l'espoir pour entrer en Q2."

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