Viñales : "Je ne sais pas si j'aurais pu rattraper Bagnaia"

Maverick Viñales s'est réjoui d'avoir pu remporter la victoire ce week-end avec la même mentalité que celle adoptée lors de sa course pour le moins contrariante de la semaine dernière. L'Espagnol l'assure : il n'y a pas de "nouveau" Maverick, simplement un gros travail d'équipe et personnel sur la base des erreurs commises dans le passé.

Maverick Vinales, Yamaha Factory Racing

Maverick Vinales, Yamaha Factory Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Maverick Viñales a pris une revanche bienvenue en remportant la victoire du Grand Prix d'Émilie-Romagne, faisant ainsi taire les critiques qui mettaient en doute ses qualités de pilotes en course.

Le pilote espagnol avait pris la terrible habitude de réaliser des essais et des qualifications très solides avant de régulièrement s'effondrer le dimanche. L'exemple le plus criant de cette débâcle du dimanche avait été le choix fait par Viñales et son staff technique sur les enveloppes pneumatiques en course la semaine passée, l'ayant exclu non seulement de la lutte pour la victoire, mais également de celle pour le podium. Cette fois, après avoir demandé une réaction à Yamaha, l'Espagnol a concrétisé et assure l'avoir fait en ayant gardé la même approche que celle qui était la sienne lorsque les choses se passaient moins bien.

Que signifie pour toi le fait d'avoir pris cette victoire après une dernière course difficile ? Tu as été vivement critiqué sur ton rythme de course, notamment dans la presse…

C'est bon, parce que je sais que beaucoup de gens doutaient de moi, particulièrement par rapport au dimanche. Les gens pensaient que c'était ma mentalité, mais ma mentalité est exactement la même : c'est une mentalité de gagnant. Je ne trouvais juste pas assez de confiance dans la moto pour attaquer. On a très bien travaillé sur les réglages de course ce week-end et avons obtenu plus de feedback et de compréhension sur les choses à modifier au niveau des réglages de course. Et nous avons fait des pas en avant. Je suis donc très heureux du travail fait par l'équipe.

Pecco était très rapide aujourd'hui, honnêtement, mais à la fin je poussais et j'ai été avisé de garder les pneus à une bonne température pour conserver le même rythme. Je revenais sur Pecco mais il aurait été difficile de le dépasser. Je pense qu'il a fait une superbe course avant cette chute. Pour la prochaine course, nous devons continuer de la même manière et je suis vraiment motivé car je crois beaucoup en moi et je comprends très bien quoi faire avec cette moto. Je suis content de montrer notre potentiel et de prouver que nous pouvons être là pour remporter des courses !

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Ton choix de pneus a cette fois été le bon…

Oui, vendredi je ne me sentais vraiment pas bien avec la moto, honnêtement. Mais la situation nous a donné une opportunité de nous améliorer et de nous ramener à la réalité sur les réglages de course. Du coup, je suis content d'avoir souffert vendredi parce qu'on a bien progressé pour samedi et particulièrement pour dimanche. Je suis satisfait du travail fait par l'équipe. Quoi qu'il en soit, il faut garder les pieds sur terre et nous en comprenons toujours de plus en plus à chaque course, mais je suis vraiment très heureux d'être de retour au sommet.

Penses-tu que tu aurais pu attaquer Pecco [Bagnaia, leader avec 1"4 avant sa chute] dans les sept derniers tours de la façon dont tu attaquais à ce moment-là ?

Je ne sais pas si j'aurais pu rattraper Pecco : il était très rapide, particulièrement dans le secteur 3. Tout ce que je gagnais dans le premier et le deuxième, je le perdais dans le troisième. Je voyais que je me rapprochais à chaque fois et que je faisais donc quelque chose de bien en piste. Sur les derniers tours, j'essayais de pousser un petit peu plus mais j'étais aussi un petit peu critique au niveau des pneus, particulièrement dans les entrées de virage. Je ne sais donc vraiment pas… le rattraper, oui, peut-être, mais le dépasser je ne sais pas.

Tu dis t'être particulièrement concentré avec ton équipe sur la mise en place de bons réglages de course, mais n'est-ce pas ce que tu devrais faire à chaque fois, en fait ? La priorité ne devrait-elle pas toujours être la course ?

Normalement, on ne travaille pas trop pour la course parce qu'on ne remplit pas complètement le réservoir de carburant et ce n'est qu'au warm-up qu'on voit la réalité [avec la pleine charge, ndlr]. Ma mentalité, c'est d'essayer de toujours travailler très fort sur la course, mais parfois nous ne travaillons pas de la meilleure des manières. Nous avons également fait de grosses erreurs, donc il fallait faire le bon choix : au moins le même que celui des autres Yamaha, parce que je veux être le premier des Yamaha. C'était bien, cette fois : je suis vraiment heureux car finalement nous avons fait un super travail. L'équipe a fait des avancées sur les réglages de course, particulièrement en EL2. C'était vraiment super et je suis vraiment content de ça. Ma compréhension reste la même : je comprends très bien nos points forts et nos points faibles.

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