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Button - En F1, dès que vous avez un problème on veut vous abattre

Pour Jenson Button, les saisons difficiles font partie intégrante de la Formule 1 et les traverser, dans une discipline aussi impitoyable, rend les hommes plus forts.

Jenson Button, McLaren MP4-30

Photo de: XPB Images

Jenson Button, McLaren
Jenson Button, McLaren MP4-30
Jenson Button et Fernando Alonso, McLaren MP4-30
Martin Brundle, Jenson Button, McLaren MP4-30 et Damon Hill
Jenson Button, McLaren MP4-30
Jenson Button, McLaren MP4-30
Jenson Button, McLaren et Romain Grosjean, Lotus F1 Team lors de la parade des pilotes
Jenson Button, McLaren MP4-30
Jenson Button, McLaren
Jenson Button, McLaren Honda

Depuis 2013, l’écurie McLaren et le pilote britannique n’ont goûté aux joies et au champagne du podium qu’à une seule reprise, à l’occasion du Grand Prix d’Australie 2014.

Pire encore, la saison 2015, marquée par le retour du motoriste Honda avec l’écurie de Woking a été proche de la catastrophe avec 27 points inscrits seulement, soit neuf de moins que Sauber, la laissant au 9e et avant-dernier rang du classement constructeurs.

Mais Jenson Button est de ces pilotes qui ont connu une carrière faite de hauts et de bas et, avant son titre inespéré de champion du monde en 2009 avec Brawn GP, il avait connu les affres de la fin de l’aventure Honda en tant que constructeur mais aussi les joies des premiers podiums et du premier succès avec l’équipe BAR.

Pour le Britannique, ce parcours en dents de scie et ces périodes difficiles ont été essentielles à sa construction en tant que pilote mais aussi en tant qu'homme : "Les gens viennent en Formule 1 à différents moments de leur carrière et avec des équipes qui sont compétitives ou pas. Pour moi, c’était moins compétitif."

"Quand vous gagnez une course pour la première fois, pour moi ça signifie bien plus parce que vous avez travaillé très dur pour l’obtenir, et vous avez traversé la douleur et les difficultés. C’est très spécial quand vous gagnez. Je n’ai jamais vu autant d’hommes pleurer que quand j’ai gagné ma première course en 2006, toute l’équipe."

"Donc traverser les difficultés, c’est dur. Aucun d’entre nous n’aime ça, mais c’est parfois nécessaire de passer de l’autre côté, d’apprendre de cela, sur qui vous êtes vraiment en tant que pilote, mais aussi en tant qu’être humain. Ça a fait une différence immense dans ma carrière. Ça a fait de moi une personne bien plus forte."

Cette période très compliquée au sein d'une discipline qui pardonne rarement les erreurs pourrait aussi être à la base du renouveau de Honda, dès 2016.

"Ça nous a fait réaliser que ce n’est pas un sport facile dans lequel être impliqué. C’est très concurrentiel. Vous êtes sur le radar tout le temps. Vous ne pouvez pas échapper à ce sport. Si vous avez un problème, tout le monde le sait et veut en parler, et veut vous abattre. C’est vraiment dur."

"Pour une culture comme la culture japonaise, c’est très difficile pour eux. Parfois, ça peut être un grand déshonneur. Ça a été une saison très difficile, mais ils sont si positifs, travaillent d'arrache-pied, et ils vont faire de grands changements l’année prochaine, comme nous en tant qu’équipe, avec la voiture sur les plans mécanique et aérodynamique. Nous devons progresser partout, et c’est exactement ce que nous allons faire."

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